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Banda Bitsi I Une formation sur l’environnement au profit d’associations communautaires

Banda Bitsi I Une formation sur l’environnement au profit d’associations communautaires

Société | -   Moinourou Moidjie

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Un réseau a été créé au cours de la formation et reste toujours actif. L’association de la protection de l’environnement envisage ensuite organiser un concours entre les régions pour faire l’état des lieux des activités engagées sur le terrain par les bénéficiaires de la formation. Le but est, selon les responsables de Band Bisti, «d’accompagner efficacement les associations communautaires à aller de l’avant» dans leurs travaux de recherche et de compréhension du dérèglement climatique et des grands défis de l’environnement, en général. 

 

Une formation dénommée «Sandwach» a été organisée la semaine dernière par l’Ong «Banda Bitsi». Cette formation avait comme objectif de former trente-deux participants et représentants de cinq groupes classés par entre région sur l’entreprenariat, la biodiversité marine, les changements climatiques et sur la gestion et le traitement des déchets dans les régions de Bambao, Mbadjini, Itsaanra- Hamanvu, Washili-Hamahame-Mbwanku et Mitsamihuli-Mbude. Les bénéficiaires cibles seraient les acteurs de la société civile, des associations de plongeurs, des responsables des associations des villes et villages qui œuvrent dans la protection de l’environnement.


«Sandwath est un programme qui engage des enfants, des adolescents et des adultes à travailler ensemble scientifiquement et d’évaluer de manière critique les problèmes et les conflits auxquels l’environnement de leurs plages est confronté et mettre au point des méthodes viables d’y remédier», a fait savoir Said Ahamada Said.

Préconiser la conscientisation des citoyens

Selon lui, après la fin de cette formation, les bénéficiaires seront déployés sur le terrain pour faire un état des lieux sur les problèmes quotidiens qui mettent en jeu les changements climatiques, l’environnement, le développement durable, la science et leurs facteurs. «La première phase de ce programme est de faire un état des lieux. Nous avons eu recours à un partage d’images de différentes zones côtières des localités, via un grope WhatsApp créé le lendemain même de la formation. Le groupe fédère les associations : Mhoudana de Sima ya Bwani, Apcn de Ntsaweni, Mvubari Mayendeleyo de Nynumadzaha Mvubari, Oulangua Mbachilé, Mahifadhu Oulangua de Djomani entre autres», soulignera Said Ahamada Said.


«On peut dire que nous sommes aujourd’hui satisfaits des résultats obtenus après la formation. C’est une continuité de nos actions, le réseau qui a été créé au cours de la formation est toujours actif. On envisage d’ailleurs organiser un concours entre les régions afin d’évaluer les activités de chaque association, mesurer le niveau des risques environnementaux dans chaque région. Cela nous permettra de voir la forme d’accompagnement qui aidera efficacement les associations communautaires à aller de l’avant» dans leurs travaux de recherche et de compréhension du dérèglement climatique et des grands défis de l’environnement, en général.

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