Le ministre des Finances et le représentant de la Banque mondiale ont signé hier, mardi 28 juin, une convention de financement pour accompagner le secteur de la Santé, notamment le projet du Centre hospitalier universitaire (Chu) El-Maarouf. Un projet entamé en quatre axes, notamment la construction, l’équipement, les ressources humaines le renforcement des compétences et la gestion de l’hôpital.
120 milliards annoncés
«Aujourd’hui, nous venons de signer une convention importante avec la Banque mondiale d’un montant de 25 millions de dollars qui vient appuyer l’un des axes, notamment le renforcement des compétences dans la mise en activité de l’hôpital. Je sais que la construction a pris un retard que nous sommes en train de mobiliser tout le monde pour combler. Cet effort de la Banque mondiale nous accompagne dans cette dynamique. Nous pensons que la visibilité qui est derrière avec d’autres partenaires, cette dynamique va obtenir d’autres accompagnements pour que l’hôpital puisse très rapidement voir le jour et être en activité dans les deux prochaines années insh’Allah», a indiqué Mzé Abdou Mohamed Chanfiou.
Il s’agit de la troisième signature de convention de financement signée consécutivement avec la Banque mondiale, en moins de deux semaines. Ainsi, le ministre des Finances a parlé «d’un moment important à saluer et à féliciter». Il ajoute : «c’est le résultat d’un travail acharné effectué par l’ensemble des équipes de la Banque mondiale et les équipes de notre ministère et autres ministères qui interviennent dans l’ensemble des domaines concernés», a-t-il apprécié, évoquant les huit projets en cours plus les deux conventions déjà signées qui attendent la validation de l’Assemblée pour être ratifié dans les jours à venir.
«L’intervention de la Banque remonte à 120 milliards de francs comoriens, soit 267 millions de dollars. Si on ajoute à cela la convention que nous venons de signer estimée à 25 millions de dollars, plus celles que nous envisageons de signer dans les prochains mois, à savoir 60 millions de dollars qui concernent la nutrition et l’emploi des femmes, et encore 60 millions de dollars qui concernent la sécurité alimentaire, les interventions de la Banque mondiale auprès de notre pays remonteront à 185 milliards de francs comoriens.
Ce qui traduit aujourd’hui que la Banque mondiale devient le premier bailleur qui soutient le développement de notre pays, le plan Comores émergent», a détaillé Mzé Abdou Mohamed Chanfiou, remerciant les hauts dirigeants de la Banque mondiale et leurs équipes au nom du gouvernement comorien et au nom du président Azali Assoumani.
Soutenir le Plan ComoresEmergent (Pce)
Pour sa part, le représentant de la Banque mondiale aux Comores, Boubacar Sidiki Walbani a expliqué que la signature d’aujourd’hui «traduit l’excellence des relations» entre la Banque mondiale et le gouvernement comorien. «Il y a deux semaines on a signé deux conventions de 60 millions de dollars. Aujourd’hui, on vient de signer une autre pour 25 millions de dollars. En moins d’un mois 85 millions de dollars de financement qu’on mobilise pour les Comores.
Tous ces financement pour répondre aux priorités du gouvernement comorien, déclinées à travers le plan Comores émergent», a-t-il fait savoir, remerciant le ministre des Finances pour son leadership et l’ensemble du gouvernement pour «les efforts consentis».Boubacar Sidiki Walbani a déclaré devant la presse que la Banque mondiale compte honorer ses engagements pour accompagner le gouvernement comorien à faire en sorte que chaque Comorien puisse se retrouver en termes de résultats et de bien être à travers la mise en œuvre du Plan Comores émergent (Pce).