Un atelier national de validation du “rapport de collecte de données pour la base des données agricoles du ministère de l’agriculture, de la pèche, de l’Environnement, du Tourisme et de l’Artisanat (Mapeta) a été organisé le jeudi 29 septembre à la salle de conférence du siège du Projet intégré de développement des chaînes de valeurs et de la compétitivité (Pidc). Plusieurs représentants de différentes institutions étaient présentes, notamment le commissariat général au plan, l’Université des Comores et l’Union des chambres de commerce et la chambre d’agriculture, entre autres.Le directeur national des stratégies agricoles et de l’élevage a souligné que l’atelier avait pour objectif la validation d’une enquête agricole qui a été menée par le bureau d’études Chawiri recruté il y a déjà 8 mois.
Collecter et exploiter les statistiques agricoles
“Ce bureau d’études avait comme objectif de mettre en place une base de données qui va nous servir à collecter et à diffuser les données agricoles, nous aider à définir les critères de tous les appareils et les matériaux dont nous avons besoin qui concernent la diffusion des données statistiques agricoles mais également les données qui concernent le secteur de l’environnement, la pêche ainsi que les autres secteurs comme le tourisme et l’artisanat”, a indiqué Fouad Mohamed Oussouf.
“Donc, aujourd’hui, nous sommes là pour présenter le rapport de cette enquête et faire valider ces données par les différents partenaires et les parties prenantes venant des institutions concernées par la collecte des données afin de pouvoir confirmer que ces données reflètent la réalité que nous vivons actuellement. Ces données vont être mises sur la plateforme du ministère et elles seront accessibles pour tout le monde”, a-t-il ajouté.
Fouad Mohamed Oussouf a fait savoir également que cette base de données va permettre à la direction de mieux orienter les politiques sectorielles du ministère.
“Sans cette base de données, nous aurons du mal à fixer des objectifs parce qu’on ne maîtrise pas à fond la situation dans le pays surtout dans le secteur agricol. Raison pour laquelle nous avons engagé ce bureau d’études pour résoudre ces problèmes et rendre disponibles ces données. Cela va nous permettre de mieux orienter les interventions et les financements que les bailleurs investissent au niveau du secteur de l’agriculture”, devait-il ajoute.
Par Hairiat Mohamed (stagiaire)
