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Beit-Salam : Le Fmi a rencontré le chef de l’Etat

Beit-Salam : Le Fmi a rencontré le chef de l’Etat

Société | -   Maoulida Mbaé

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La mission du Fonds monétaire international qui a été reçue vendredi 6 avril à Beit-Salam, évalue la croissance de l’année 2017 à 2.7 points. Soit un “petit peu plus que prévu”, selon le représentant résident du Fmi, Michel Bua. Le pays enregistre, donc, une hausse de presque deux points depuis 2016. Cela, grâce notamment à l’amélioration de l’offre en l’électricité, à l’augmentation des exportations et des recettes, et aux réformes conduites par les administrations fiscales, les impôts et les douanes.

 

Le président de la République, Azali Assoumani, assisté par le ministre des Finances, Saïd Ali Saïd Cheyhane, a reçu, vendredi 6 avril à Beit-Salam, une mission du Fonds monétaire international (Fmi), venue lui présenter le bilan 2017 de l’évaluation de la situation macroéconomique des Comores, un exercice régulier mené auprès de tous les pays membre du Fmi tous les ans en moyenne.

L’évaluation qui a concerné à la fois les aspects finances publiques, monétaires et commerciaux. Autrement dit un “examen complet qui fait l’objet par la suite d’une présentation auprès du conseil d’administration du Fmi”, a expliqué le représentant résident du Fmi, Michel Bua.

La mission, conduite par le chef de division adjoint du Département Afrique, Charalambos Tsangarides, a constaté, au terme de ses travaux, un “léger accroissement” de la croissance économique qui devrait selon les estimations pour le compte de 2017 s’élever aux environs de 2.7. Une “croissance un petit peu plus dynamique que prévu”, à en croire Michel Bua. Le pays enregistre, ainsi, une hausse de presque deux points depuis 2016.

Cette hausse est due entre autres à la fourniture régulière de l’électricité qui a permis la reprise des activités génératrices de revenus, à l’augmentation des exportations des produits tels que la vanille, l’ylang-ylang et le girofle, à l’amélioration sensible des recettes et aux réformes conduites par les administrations fiscales, les impôts et les douanes.

La mission du Fmi, a rapporté le ministre des Finances, Saïd Ali Saïd Cheyhane, a “montré que le pays a beaucoup évolué ces deux dernières années. Ils nous ont demandé de continuer dans ce sens, même s’il y a des points où ils ont recommandé de la vigilance”.


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