Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a reçu, mardi 4 janvier, les vœux du nouvel an du secteur privé, de la société civile, de la notabilité et des partis politiques. Une rencontre dominée par les questions socio-économiques.Parlant au nom du secteur privé, le président de l’Uccia, Chamsoudine Ahmed, a profité de l’occasion pour demander le soutien du chef de l’Etat.
Il a souhaité «la mise en place rapide de tous les organes du dialogue public privé pour un partenariat fructueux. Nous avons soumis au secteur public les propositions du secteur privé en la matière», a déclaré Chamsoudine avant de poursuivre en demandant «l’accélération de la rédaction des décrets et arrêtés d’application». Le président de l’Uccia a sollicité «la transformation de la ligne de garantie actuelle en fonds de garantie pour l’investissement en augmentant l’enveloppe à 20 milliards pour un début», avant de demander «un programme d’apurement de la dette intérieure pour apporter plus de souffle aux entreprises qui font face à des problèmes de trésorerie à cause de la pandémie».
Un programme de soutien aux entreprises nationales
Le patron des établissements Nassib a souhaité «la mise en place d’un programme de soutien des entreprises nationales pour créer des champions nationaux capables de rivaliser avec les entreprises régionales. Nos entreprises souffrent de beaucoup de maux. Sans le soutien d’un programme étatique, nos entreprises resteront dans le stade de Tpe et Pme».De son coté, le porte-parole de la notabilité, Sultane Abdoulanziz Mohamed Youssouf a salué «les efforts du chef de l’Etat sur la gestion de la pandémie» et lui a remercié pour avoir répondu favorablement à la doléance de la notabilité au sujet de la réouverture des festivités coutumières, le grand mariage en particulier. Insistant sur le respect des mesures barrières, Sultan Abdoulanziz Mohamed Youssouf a réitéré le soutien de la notabilité au chef de l’Etat.
«Nous sommes et nous serons toujours derrière vous à chaque fois que vous allez prendre une décision visant à protéger la population. C’est pourquoi nous annonçons à toutes les régions qui n’on n’a pas atteint le 60%, que nous n’irons pas à leurs mariages tant qu’elles ne vaccineront pas en masse les habitants». Le président de la République dit avoir bien pris acte des messages et espère que cette année 2022 «sera plus meilleure que les dernières années». Azali Assoumani a rappelé le devoir pour chacun de militer en faveur de la paix et de la cohésion sociale, conditions essentielles au «développement socio-économique».
Chamsoudine Saïd Mhadji
