Le projet national intitulé conservation de la biodiversité grâce à des solutions fondées sur la nature, piliers de l’économie bleue et verte (Bgi) a été lancé officiellement ce mardi 28 octobre à l’hôtel Faradel, à Fomboni. La cérémonie a eu lieu en présence des représentants du gouvernement, des autorités locales, des responsables des agences des aires protégés, des partenaires internationaux, des acteurs de la société civile et des communautés locales.
Financé par le Fonds pour l’environnement mondial (Gef) et mis en œuvre avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ce programme est axé sur la protection de la biodiversité et le développement économique durable, à travers des solutions fondées sur la nature (Fsn).
Selon le directeur général de l’Environnement, Elamine Youssouf Mbechezi, ce projet est engagé dans l’ensemble de l’île de Mwali. Il vise aussi à protéger des zones clés telles que les récifs coralliens, les littoraux, la faune et la flore, tout en promouvant également des pratiques économiques durables dans des secteurs comme le tourisme, la pêche et l’agriculture. «Ce programme va intervenir dans les six parcs nationaux des Comores.
Notre politique c’est d’inciter les secteurs privés à venir s’investir dans les Fsn. Au niveau des communes, la mise en place des biogaz est prévue aussi à Mutsamudu, comme à Fomboni et à Moroni afin d’améliorer la gestion des déchets dans ces grandes villes», a expliqué le coordinateur national de ce projet, Mohamadi Soihibou, selon qui, cette initiative ne se limite pas seulement dans la conservation, «c’est aussi un engagement fort en faveur d’un avenir plus vert et plus bleu pour les Comores».
Un pays où la biodiversité est valorisée.
D’une période de 5 ans, le projet prévoit également, à en croire le coordinateur, « le renforcement des capacités institutionnelles et l’achat d’équipements pour la surveillance environnementale, notamment l’octroi des vedettes de protection maritime», ainsi que le soutien aux établissements touristiques. Pour le gestionnaire de la réserve de biosphère de l’Unesco, Mohamed Mindhiri très connus sous le nom de Tsira, le Bgi représente, pour lui, «un grand espoir pour renforcer les actions de protection de la biodiversité comorienne, et en particulier celle de Mwali», tout en «réduisant ainsi les risques» qui peuvent déclassifier l’île de Mwali dans ce rang mondial.
