"C'est à cause de cette crise qui secoue la Sch que nous avons opté pour des délestages jusqu'à ce black-out dans la capitale depuis hier. Nous n'avons aucune solution au niveau de la Sonelec sans qu'on soit ravitaillé par la Sch", clarifie-t-il.
Par rapport aux propos du patron de la Sch selon lesquels la Sonelec a refusé d'être ravitaillée hier, Djounaid Mohamed insiste sur le fait que la quantité du gasoil acheminée est jugée de "mauvaise qualité" par ses techniciens. Selon lui, la Sonelec risquerait gros en acceptant les 26 mille litres d'hier, mercredi, pour faire tourner les groupes électrogènes de Vwadju. " Mes techniciens m'ont démontré un gros risque de se servir dudit gasoil car nous n'avons pas de centre "fuseuse" opérationnel. Du coup, ça irait directement dans les filtres de nos groupes. Pourtant, il s'agissait du gasoil puisé au fond des cuves", se justifie-t-il.
Risque gros
Le patron de la Sonelec regrette toutefois le défaut de stockage de sécurité permettant d'éclairer le pays quelques jours de plus en cas d'une pareille situation. "La Sonelec n'a pas à vocation de stocker assez de gasoil. Nous avons un besoin journalier de 70 milles litres. Et en faisant le plein dans nos capacités de stockage, nous ne pourrons pas alimenter quatre jours de plus", fait-il savoir.
À l'en croire, la Sonelec pourrait être ravitaillée d'ici la fin de la journée. "La Sch se sert du bâteau "Bima" pour pomper 300 mille litres de gasoil auprès du gros bateau (tombée en panne depuis hier, mercredi, ndlr) au large", espère-t-il.
Nazir Nazi