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Blocage du porte-conteneur Uafl I Express au port de Moroni La Société comorienne des ports dément toute accusation

Blocage du porte-conteneur Uafl I Express au port de Moroni La Société comorienne des ports dément toute accusation

Société | -   Mhoudini Yahaya

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Des responsables expliquent qu’à ce jour, «notre capitainerie n’a reçu aucun avis d’arrivée d’Uafl Express, aucune forme de facturation n’a été établie». Les responsables de l’établissement public ont apporté des clarifications circonstanciées. «Les conditions et modalités d’accès et mouvements de navires aux ports sont clairement définis par le règlement d’exploitation des ports de l’Union des Comores, un texte légal bien connu par tous les concernés», ont-ils indiqué dans un communiqué.

 

La société comorienne des ports (Scp) dément toute responsabilité au sujet du porte-conteneur Uafl Express. Il y a quelques jours, les citoyens comoriens, alertés par le média social Hayba Fm apprennent que la direction de la société comorienne des ports «risque de faire saboter la livraison des conteneurs de produits alimentaires destinés à Moroni, en transit à Ndzuani».


Ayant fini de décharger, le porte conteneur Uafl Express, actuellement à Moroni, devait rejoindre Mutsamudu pour reprendre des conteneurs en transbordement à destination de Moroni. Selon Hayba Fm, «la direction de la Scp exigerait une somme de 24 millions de francs au bateau cimentier actuellement à Mutsamudu, s’il laisse la place au porte conteneur et revient, comme si c’était une nouvelle opération».

Les articles 4, 8,9 du règlement d’exploitation des ports

«Des informations erronées» selon les responsables de la Scp qui ont tenu à réagir via un communiqué rendu à la presse. «A ce jour, notre capitainerie n’a reçu aucun avis d’arrivée d’Uafl Express, aucune forme de facturation n’a été établie. La procédure concernant les navires existe depuis longtemps, aussi bien qu’Uafl Express représenté par une société de l’Asc n’exerce pas pour la première fois aux Comores», relate le communiqué. Par ailleurs, le communiqué mentionne que «les conditions et modalités d’accès et mouvements de navires aux ports sont clairement définis par le règlement d’exploitation des ports de l’Union des Comores, un texte légal bien connu par tous les concernés. La priorités des navires fait l’objet des articles 4, 8,9 et suivants du même règlement d’exploitation».


Pour les responsables de la Scp, celle-ci n’est pas responsable de la décision d’une compagnie à exercer ou non dans ses ports. «La société servira toutes les compagnies du monde dans la mesure où celles-ci acceptent de se conformer à l’ensemble des textes nationaux et internationaux régissant leurs activités. Si une compagnie choisit par voie de manipulation sociale, de générer des opportunités ou d’influencer l’application des lois et textes, la Scp ne cautionnera aucune action contraire aux dispositions légales et règlementaires internationales et nationales», peut-on lire dans le communiqué.


Toujours selon la direction de la société, «les compagnies connaissent les procédures et n’ignorent pas les modalités et conditions et aucune nouvelle disposition à cet effet n’a été amendée».
La société comorienne des ports (Scp) a, par ailleurs, demandé au media social épinglé à vérifier ses sources avant la diffusion de ses information pour éviter, à l’avenir, d’induire les citoyens en erreur ou entretenir la désinformation.

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