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Bonne et heureuse année 2022!

Bonne et heureuse année 2022!

Société | -

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Chers lectrices, chers lecteurs et partenaires. A l’aube de ce nouvel an nous vous présentons nos vœux les meilleurs de bonheur et de réussite pour l’année 2022 et vous renouvelons notre reconnaissance pour votre fidélité et votre soutien à votre canal d’information.Puisse cette année être, pour vous et vos proches, une source intarissable de joie, d’épanouissement individuel, un havre de quiétude et de prospérité. Qu’elle s’ouvre sur des perspectives porteuses d’avenir pour vous-mêmes et pour vos proches. Et que la paix règne à l’intérieur de vous-mêmes, dans vos foyers, dans vos localités respectives, dans vos régions et dans le pays tout entier.

 

Chers lecteurs à côté de la version papier du journal, notre plate-forme multimédia nous offre une autre occasion de vous rencontrer quotidiennement et en temps réel. Vous avez été près de 800.000 à nous rendre visite durant l’année qui vient de s’écouler. Plus de 90.000 pour le seul mois de décembre. C’est en moyenne plus de 3000 visites par jour. Grand merci à vous tous.

Forger, enrichir et nourrir

Je tiens, par la même occasion, à remercier l’ensemble de la rédaction et du personnel de votre canal qui fournit un travail formidable malgré les faibles moyens dont il dispose. Notamment au niveau de la rubrique Arts, Sports et Culture qui, chaque année, se distingue par la pertinence des sujets traités et la façon de les aborder qui attirent des milliers de nouveaux lecteurs.Comme vous l’avez certainement constaté, ces derniers temps Al-watwan devient la source principale d’informations sur tout ce qui concerne notre sélection nationale du football. En témoigne les centaines de milliers des personnes qui ont consulté les articles en rapport avec nos Cœlacanthes.

Cher lecteur, cet intérêt que vous manifestez pour nous, nous pousse à redoubler d’efforts pour être sans cesse plus innovants et créatifs afin de satisfaire les exigences des consommateurs d’information que vous êtes. Nous tenons à vous rassurer que vos remarques et suggestions que nous savons si pertinentes, nous forgent, nous enrichissent et nourrissent, toujours plus, notre détermination à aller de l’avant dans notre souci de vous informer avec objectivité, dans le respect de la déontologie de notre métier.


C’est ainsi que cette année nous allons apporter un appui important à notre service multimédia en le dotant d’un nouvel équipement numérique et d’un studio dont les travaux sont en cours de finition.Ce processus de modernisation de notre outil de travail va se poursuivre inlassablement. En effet, après la rénovation de nos locaux, la dotation de la rédaction, de l’administration, du service de distribution de moyens plus adaptés, et de matériels informatiques plus performants, cette année nous allons mettre l’accent sur le capital humain, fer de lance de notre entreprise.


Au niveau de son contenu, votre journal va multiplier les informations de proximité avec des reportages centrés sur vos activités, vos projets ainsi que sur les gros travaux d’emménagement de nos villes et villages. A cet effet, nous comptons dans le cadre de notre plan d’action de cette année, sillonner nos régions sur toute l’étendue du territoire nationale pour organiser des conférences débats sur les potentialités de ces régions et les moyens de les valoriser. Des échanges qui seront diffusés en direct de notre plate-forme multimédia et dont le contenu sera par la suite publié dans la version papier.

Il n’y a pas eu que les crises

Chers lecteurs, l’année 2021 s’est achevée comme elle a débuté par la crise sanitaire mondiale liée à la Covid-19 et ses multitudes de variants, qui continuent d’assombrir les perspectives économiques, sociales partout dans le monde. Chez nous, malgré son économie fragile et sa petite taille, on peut considérer que le pays a su, pour l’essentiel, faire face efficacement contre ce mal et à se maintenir dans la liste des pays les moins atteints.


De même, malgré la grave crise provoquée par la hausse des prix des denrées de première nécessité, l’année 2021 ne s’est pas résumée aux seules crises. Le pays a enregistré des succès notamment dans le domaine du sport avec la qualification historique des Cœlacanthes pour la phase finale d’une compétition continentale majeure, avec la toute première opération d’une tumeur cérébral réussie par un jeune neurologue comorien et une équipe locale. Sans compter le succès diplomatique majeur avec l’élection du président Azali Assoumani à la vice-présidence de l’Ua.


Il y a aussi le retour sur la scène continentale avec les bons résultat des réformes introduites par l’ancien ministre des Finances Saïd Ali Saïd Chayhane à travers un mécanisme spécifique qui a permis à l’Etat, non seulement de régulariser ses arriérées, mais aussi d’être à jour dans ses contributions aux organisations et forums dont il est affilié.

Un problème grave

Mais, on ne le dira jamais assez, le développement de ce pays doit aller de pair avec l’émergence d’une presse forte, responsable et de femmes et d’hommes suffisamment outillés dans le métier rigoureux d’informer et d’éclairer. Cela dépend, sans nul doute de l’Etat, qui doit s’armer de la volonté de d’assainir un secteur qui en a réellement besoin et de la capacité des professionnels à s’organiser en conséquence.


A ce niveau, la bonne nouvelle c’est que l’Afrique a résolument décidé de tourner la page de l’influence extérieure systématique sur les lignes éditoriales des médias africains. Des voix se font entendre dans nombreux pays du continent et réclament une «reprise des plumes» par les Africains et dénonçant parallèlement un narratif sous influence. L’organisation à but non lucratif, Africa No Filter, s’est faite le porte-voix de cette nouvelle tendance qui s’installe dans des pays tels que le Nigéria ou chez nos voisins kényans.


A ce sujet, dans une étude intitulée «How African Media Covers Africa» (Comment les médias Africains couvrent l’Afrique) on apprend dans le rapport publié en 2021 qu’un tiers des articles sur l’Afrique publiés par les organes d’information du continent provient d’agences de presse étrangères et que la couverture de l’Afrique continue d’être faite à travers le prisme des mêmes stéréotypes et points de vue négatifs, sur la pauvreté, la maladie, les conflits, la médiocrité de la gouvernance et la corruption.


Pire, le rapport révèle qu’un tiers de toute la couverture de l’Afrique est issu de sources non africaines. A elles seules, l’AFP et la BBC représentent un quart de tous les articles recensés dans les médias sur d’autres pays du continent. La contribution des agences de presse africaines est insignifiante. Quatre actualités sur cinq sont des actualités factuelles liées à des conflits, des crises et sont de nature essentiellement politique.Environ 13% des informations sont axées spécifiquement sur la violence politique, les troubles civils et les conflits armés.

Réagir

«L’enquête a montré clairement que, malgré des années d’indépendance, ce ne sont toujours pas les Africains qui tiennent la plume lorsqu’il s’agit d’écrire les histoires qui les concernent», a déploré la directrice générale d’Africa No Filter, Moky Makura, en réaction à cette étude. «Les récits ont une grande importance et leur influence va au-delà de la simple narration. Ils ont un impact sur l’investissement en Afrique, sur la jeunesse et les opportunités que les personnes perçoivent dans leurs pays, sur la migration, la créativité et l’innovation», devait-elle avertir.


Notre pays ne doit pas rester insensible à cette nouvelle tendance qui vient s’ajouter à d’autres notamment le journalisme narratif ainsi que le «journalisme des solutions» qui prennent de plus en plus de place dans nos rédactions.Chers lecteurs, nous émettons les vœux pour une année 2022 débarrassée des démons de l’année passés. Mais, plus encore, nous allons puiser en nous les ressources nécessaires qui nous permettrons de faire face efficacement aux nombreux défis qui ne manqueront pas de se dresser devant nous tout au long de cette année qui commence.


Bonne année à toutes et à tous!

Maoulida Mbaé,directeur général,directeur de la publication

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