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Brouille au port de Moroni I Dix-huit personnes interpellées par la gendarmerie

Brouille au port de Moroni I Dix-huit personnes interpellées par la gendarmerie

Société | -   Nourina Abdoul-Djabar

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Dix-sept personnes ont été interpellées durant la manifestation alors qu’une autre personne a été arrêtée ce mardi 30 août à son bureau par les forces de l’ordre. Les agents de sécurité avaient déclenché un bruyant mouvement de protestation dans la matinée du lundi 29 août, dénonçant «la non jouissance de leurs droits fondamentaux», dont les prestations de la mutuelle de santé, entre autres.

 

Des arrestations ont été procédées au cours de la révolte, lundi 29 août, des agents de la Société comorienne des ports (Scp). En tout, 17 personnes ont été arrêtées dont une femme. Joint par Al-watwan dans la matinée de ce mardi 30 août, la secrétaire générale du syndicat des agents du port Allaouia Moussa, a confirmé qu’une autre personne a été arrêtée hier matin à son lieu de travail.


Toujours, selon la secrétaire générale du syndicat, «la contestation ne s’est pas poursuivie ce matin». Un semblant de calme règne au port de Moroni. Toutefois, admet-elle, «on ne peut pas dire que la paix est revenue tant que nos collègues se trouvent retenus à la gendarmerie». Les protestataires déplorent le manque de communication entre le personnel et la direction générale. «Le directeur général de la société des ports des Comores, Mohamed Said Salim Dahalani ne s’est pas encore entretenu avec le syndicat. Cependant le personnel a repris le travail ce matin», souligne la cheffe du syndicat. Contacté par Al-watwan, la gendarmerie nationale n’a pas donné suite au sujet.

Pas de communication entre le personnel et la direction

Les agents de sécurité avaient déclenché un bruyant mouvement de protestation dans la matinée du lundi 29 août, dénonçant «la non jouissance de leurs droits fondamentaux», dont les prestations de la mutuelle de santé, le manque de rémunération et surtout l’arrivée d’ autres agents privés en charge de la sécurité des lieux, en remplacement de «nos collègues qui sont là depuis longtemps». Des accusations qui ont été rejetées par le chef de la sûreté et de la sécurité portuaire de la Scp, Ali Mohamed Assoumani.

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