La mairie d’Itsahidi a accueilli le samedi 15 février un atelier de restitution et de validation du cadre d’action pour la résilience urbaine de la ville de Fumbuni. Cet événement s’est tenu en présence du maire de la commune, du coordinateur de l’Onu-habitat, d’un représentant du ministère de l’Aménagement du territoire, des points focaux et des chefs de village. L’objectif de la rencontre était de discuter ensemble du document proposé afin de le valider pour l’avenir de la ville et face aux enjeux climatiques.
A l’occasion, le maire de la commune d’Itsahidi a, dans son mot de bienvenu, profité pour féliciter et remercier les partenaires et surtout les jeunes de la ville pour leur courage et leur engagement pour la réussite de ce projet.
Pour sa part, Hamidou Soulé, coordinateur de l’Onu habitat, cet atelier avait pour objectif de restituer un document d’études élaboré en partenariat avec l’Institut Dimsur, une organisation environnementale, lequel servira de référence pour renforcer la résilience de la ville de Fumbuni face aux impacts du réchauffement climatique.
«Ce cadre d’action est une étude mise en place pour accompagner les communes n’ayant pas les ressources nécessaires à la résilience, mais aussi pour faciliter le travail des bailleurs en leur fournissant une vision claire des besoins des communes », a-t-il précisé.Le processus, bien que long, consiste à sensibiliser les parties prenantes, à former, collecter et analyser les données, à prioriser les actions et à planifier leur mise en œuvre. Parmi les actions prioritaires retenues à Fumbuni, il y a la protection des zones côtières à travers la construction d’une digue pour lutter contre l’érosion et les risques liés à la montée des eaux.
La protection des zones côtières
Kari Al Hadji Nassuf, point focal du projet, a tenu à souligner que la restitution et la validation de ce cadre permettront à la ville de Fumbuni de démarrer immédiatement des actions concrètes contre le réchauffement climatique. Il citera ainsi le reboisement, la protection de la zone côtière et la gestion des espaces publics en faveur de l’environnement parmi les priorités.Il a également évoqué l’importance de la sensibilisation, notamment à travers les associations locales déjà informées de ces projets.En tout cas, à en croire Madi Djae, qui représentait le ministère de l’Aménagement du territoire dans cet atelier, l’État est déterminé à contribuer à ces projets en s’appuyant bien sûr à l’accompagnement des partenaires financiers présents sur le territoire «pour faciliter la mise en œuvre des actions prioritaires validées par la commune».
Said Toihir