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Carte professionnelle de presse I Un premier bilan des travaux présenté à la ministre de l’Information

Carte professionnelle de presse I Un premier bilan des travaux présenté à la ministre de l’Information

Société | -   Nassila Ben Ali

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Le secrétaire général de la commission mise en place pour superviser les travaux relatifs à la carte professionnelle de la presse a évoqué un total de 140 dossiers déjà enregistrés, avec 30 à 40% de femmes.

 

La ministre de l’Information, Fatima Ahamada, a effectué une visite de courtoisie au siège du Conseil national de la presse et de l’audiovisuel (Cnpa). En présence du directeur général de l’Information, des membres du Cnpa et des représentants des médias, le secrétaire général de la commission mise en place pour superviser les travaux relatifs à la carte professionnelle de la presse a dressé un premier bilan des travaux déjà réalisés.


Abdillah Saandi Kemba a profité de l’occasion pour présenter la commission qui, selon lui, respecte la représentativité des organes concernés, à savoir le Cnpa, le Syndicat national des journalistes comoriens (Snjc), l’Ocpe (Organisation comorienne de la presse écrite), Swauti et l’Association des femmes journalistes. «Notre commission a débuté ses travaux au mois de juin, lesquels se déroulent comme il faut. Nous avons discuté et travaillé avec les organes concernés et jusqu’à lors, nous avons enregistré à peu près 140 dossiers dont 30 à 40% de femmes. C’est une satisfaction de constater que le nombre de femmes ne cesse d’augmenter de jour en jour dans l a profession», a-t-il déclaré.Abdillah Saandi Kemba précisera que ce sont les journalistes venant des médias classiques qui se sont manifestés le plus, contrairement à ceux des médias sociaux. En tout cas, il a tenu à rassurer qu’une expertise externe sera engagée dans l’examen des dossiers pour éviter les malentendus.

Des restrictions pour ceux qui n’auront pas la carte

Le secrétaire général de la commission de la carte professionnelle de presse a également saisi l’opportunité pour rappeler les éléments à rassembler pour constituer le dossier demandé pour acquérir la carte. «Le journaliste doit présenter trois fiches de paie, trois productions, le frais du dossier fixé à 15.000 francs, deux photos d’identité, un casier judiciaire, etc», a-t-il énuméré. Pour sa part, le vice-président du Cnpa, Mohamed Boudouri, a demandé à la ministre de l’Information de faire en sorte qu’il y ait un acte règlementaire officiel sur les avantages et les restrictions liés à la carte de presse.


En tout cas, la ministre a tenu à féliciter le Cnpa et la commission de la carte professionnelle pour les travaux déjà réalisés. Expliquant l’objet de cette carte professionnelle, Fatima Ahamada a encouragé les journalistes à formuler leurs demandes car, selon elle, «cette carte valorise le journaliste lui-même et son métier de journaliste». «Avec sa carte professionnelle, le journaliste bénéficiera de plusieurs avantages. Il y aura sûrement des restrictions pour celui qui voudra travailler sans une carte professionnelle», a-t-elle fait savoir. Comme la ministre de l’Information est également une journaliste qui a déjà exercé à l’Ortc (Office de radio et de télévision des Comores), elle a rempli le formulaire pour sa carte professionnelle, même si celle-ci ne lui sera, à en croire le président du Cnpa, Aboubacar Boina, octroyée qu’à titre d’honneur pour le moment.

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