Après le sud à Fumbuni, le Groupe français Innovent vise maintenant le nord à Mitsamihuli pour lancer les travaux d’installation d’une centrale photovoltaïque. Une information livrée à la presse depuis plus de trois mois alors que les travaux sur terrain de la centrale ne sont toujours pas engagés. Un site a été déjà identifié, aux alentours du dépotoir des ordures de l’ancien hôtel Galawa, pour que les panneaux solaires puissent capter un maximum du rayonnement solaire. Pourtant, les travaux à Fumbuni ont presque pris fin.
Interrogé sur le probable démarrage des travaux, le maire de la commune de Mitsamihuli ya Mbwani, Aboubacar Ahmed, explique que le Groupe InnoVent attend la remise de l’avenant avant de procéder au terrassement dans la mesure où le contrat ne soit pas différent de celui de Fumbuni. «La société InnoVent a déjà effectué le plan croquis du site. Des pulls outs tests sont programmés au cours de cette semaine. Nous avons autorisé ces tests pour pouvoir mesurer la solidité du sol dans ce site. Une façon de savoir en avance la profondeur d’implanter les poteaux pouvant supporter des catastrophes naturelles», indique-t-il. A l’en croire, c’est l’avenant qui reste la clé du lancement du chantier.
De son côté, le président du Groupe InnoVent, Grégoire Verhaeghe, rassure que ce projet de mise en place d’une centrale solaire au nord permettra d’assurer 10% des besoin de la Sonelec. «Le maire de la commune de Mitsamihuli ya Mbwani, Aboubacar Ahmed, nous a proposé un terrain qui est parfait pour faire une centrale au nord en complément avec la centrale solaire du sud. C’est d’obtenir les autorisations pour pouvoir construire et faire un avenant au contrat que nous avons déjà à Fumbuni pour un avenant au profit de Mitsamuhuli», fait-il savoir. Selon le patron de la société française, son groupe compte faire le même plan que celui de Fumbuni avec une production de trois mégawatts.
Système de positionneur
Il précise ainsi que le coût d’investissement est de deux milliards de francs parce qu’il est question d’un terrain plat. «Il est bien préférable de faire plusieurs centrales pour éviter les pertes en lignes. Des tests d’arrachement des pieux sont prévus ce mois de juillet. Au lieu de panneaux fixes, nous allons mettre les panneaux sur un système de positionneur permettant de suivre le soleil pour une meilleure production comme à Fumbuni», démontre Grégoire Verhaeghe.
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