Le projet de productivité des exploitations agricoles familiales et résilience (Prefer), à travers le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement, a tenu au Centre régional de développement économique (Crde) de Simbusa ya Mbadjini, une formation au profit des coopératives agricoles, intitulée «Champ école agro-pastoral» (Ceap), le lundi 24 juin.
Cet atelier qui a pris fin avant-hier mardi 25 juin avait pour objectif de doter les agriculteurs des concepts de base et de conduites sur la conjugaison d’un champ d’exploitation et d’une ferme, face au changement climatique.
“Le champ école est initié pour promouvoir de nouvelles façons de penser et de résoudre les problèmes liés au climat et aux produits, avec l’aide d’un facilitateur. Il aide non seulement les exploitants à affiner leurs capacités de prise de décisions critiques en vue d’augmenter la rentabilité et la durabilité de leurs exploitations, mais aussi à mieux gérer leur quotidien et leur environnement”, a expliqué le coordinateur régional du projet Prefer à Ngazidja, Salim Mohamed.
A noter qu’un champ école agro-pastoral est une école « sans murs », un cadre de rencontre et de formation pour un groupe de 20 à 26 producteurs, qui se déroule dans une exploitation (un champ ou une ferme).
C’est un lieu d’échange d’expériences et de connaissances où des producteurs partageant les mêmes intérêts, sous la conduite d’un facilitateur, recherchent, discutent et prennent des décisions sur la gestion de leurs exploitations en se basant sur leur situation réelle.
Il a insisté sur l’importance de préparer les exploitants à de nouvelles techniques de production, qu’elles soient végétales ou animales, indiquant que les résultats attendus seront atteints une fois que les exploitants auront assimilé les dix principes de base d’un champ école agro-pastoral, notamment l’apprentissage par l’action et par les erreurs.
Pour sa part, la représentante du Crde de Bambao Natali Hassani, a renchérit que ce qui a rendu ladite formation intéressante, c’est le faire d’introduire de nouvelles méthodes en mélangeant l’élevage et l’agriculture alors que ce sont des méthodes jugées inutiles.
Par Dahalani Mohamed
