Le centre de formation technique de Mkazi a organisé une cérémonie pour la rentrée, lundi 3 octobre, dans son établissement. L’occasion pour l’établissement de faire un bilan depuis son ouverture en 2014. Selon le directeur général Mohamed Assaf, l’établissement a pu former «une centaine de jeunes» issus de toutes les îles. «Nous travaillons avec le ministère de l’Education», affirme le directeur général Mohamed Assaf.
Les responsables du centre ont fait savoir que le centre a déjà bénéficié de plus de trente bourses d’études pour des formations au royaume du Maroc. «Il fallait créer des conditions pour aider les jeunes à poursuivre leurs études une fois achevés leur cycle dans notre centre», a indiqué Mohamed Assaf.Le centre de formation de Mkazi a enregistré cent trente-trois élèves pour la rentrée 2022-2023, répartis dans les domaines de l’électricité, la plomberie, la couture, l’informatique et la menuiserie. «Les cours vont débuter le 10 octobre prochain», a rappelé le directeur général qui songe à faire du centre «un établissement semi public». Des discussions seraient déjà engagées. «Le stage de chaque étudiant est assuré par l’école. Maintenant, nous voulons que cette école soit semi publique. Nous travaillons avec le ministère de l’Education», affirme Mohamed Assaf.
L’établissement se réjouit des types de formations dispensés qui permettent, selon lui, de mobiliser des compétences techniques dans divers secteurs d’activités. Selon lui, une bonne partie des jeunes déjà formés est employée dans beaucoup d’ateliers dans les îles. «Nous préparons des grands professionnels dans notre école et nous luttons contre la délinquance juvénile qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans notre pays», a précisé le directeur général.
Pour l’année scolaire 2022- 2023, la direction souhaite renforcer la discipline. À l’occasion de la cérémonie, les responsables ont rappelé le règlement intérieur de l’établissement, la manière pour les élèves de se comporter dans son enceinte avant de dérouler les programmes de formation. «Les élèves doivent impérativement se plier au règlement de l’établissement», a insisté Mohamed Assaf.Cette année, la durée de la formation est d’un an contre six mois les années précédentes. «Tous les trois mois, nous organisons une réunion avec les parents des étudiants pour leur faire part de l’évolution des performances de leurs enfants», a indiqué Chamssoudine M’madi M’changama, enseignant en électricité industrielle.
Par Nassurdine Mohamed (stagiaire)