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Centre d’instruction d’Itsundzu I Fin d’une formation du Détachement d’instruction opérationnelle

Centre d’instruction d’Itsundzu I Fin d’une formation du Détachement d’instruction opérationnelle

Société | -   A.S. Kemba

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Plus d’une vingtaine de militaires ont reçu une formation ciblée de la part d’instructeurs français dans le cadre du plan de renforcement des capacités des forces armées comoriennes. La formation vise à disposer d’un vivier de compétences multiples face aux défis sécuritaires et au besoin de participation à une force régionale dans le cadre d’une mission de maintien de la paix.

 

Le directeur de cabinet du chef de l’Etat, chargé de la Défense, Youssoufa Mohamed Ali, aux côtés de l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, a dirigé mercredi 30 octobre, au Centre d’instruction d’Itsundzu, une cérémonie de remise d’attestations à des jeunes officiers ayant bénéficié d’une formation du « Détachement d’instruction opérationnelle (Dio) » pilotée par des instructeurs français sous la coordination technique de l’attaché de défense de l’ambassade de France à Moroni, le lieutenant-colonel Hassan Zelmat.


La séance, précédée d’une simulation d’exercices, a eu lieu en présence des hauts gradés de l’armée comorienne dont le chef d’Etat-major adjoint de l’And, le Colonel Dailami Ben Ali, du chef de corps de l’And, Kamal Ali, et d’autres officiers français venus spécialement pour la circonstance. Youssoufa Mohamed Ali a exprimé la reconnaissance du gouvernement comorien auprès du diplomate français pour «la coopération constante» de la France et «ses efforts pour appuyer l’épanouissement de nos forces de défense et de sécurité». Il a salué la multiplication des formations et le partenariat qui vise à élever le niveau de compétences de cadres de l’institution tous domaines confondus. «Nous continuerons à accompagner les Comores», a souligné l’ambassadeur Sylvain Riquier.

Elever le niveau de compétences des forces comoriennes

L’armée comorienne participe à des exercices militaires et à des programmes régionaux communs comme au sein de l’Eastern Africa Standby Force (Easf). Les formations en question visent ainsi à permettre au pays de disposer d’un vivier de compétences multiples face aux défis sécuritaires et au besoin de participation à une force régionale dans le cadre d’une mission de maintien de la paix. Il s’agit de mettre des militaires comoriens au même niveau opérationnel que leurs collègues des autres pays de la région. Il est à rappeler qu’une autre session a été organisée au mois de juin dernier par des fusiliers marins français et visait à «former l’infanterie et des forces spéciales comoriennes» dans le but de « faire évoluer leurs capacités et leurs savoir-faire» pour pouvoir mieux faire face «aux défis qui ne cessent d’augmenter dans cette région» et surtout renforcer «leurs capacités en matière de sécurité maritime». Les Comores et la France, liées par un accord de coopération datant de 1978, ont redéfini le cadre d’intervention dans le domaine après le partenariat signé en 2010.

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