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Centre universitaire de Patsy I Un master en «développement durable et biodiversité» cette année

Centre universitaire de Patsy I Un master en «développement durable et biodiversité» cette année

Société | -   Sardou Moussa

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Ce type de formation a déjà été dispensée dans les autres sites de l’Université au début de la décennie passée, mais qu’elle avait été arrêtée au bout de deux ans seulement après l’arrêt du financement, qui était alors pris en charge par l’Union européenne. Cette fois, Dr Soiffaouiddine assure que tout sera mis en œuvre pour le succès et la pérennité de la filière.

 

Le Centre universitaire de Patsy s’apprête à intégrer cette année un diplôme de master, en «Développement durable et conservation de la Biodiversité». La nouvelle courait depuis quelques mois ; elle nous a été confirmée le mardi 27 septembre par l’administrateur de ce centre, Dr Soiffaouiddine Sidi.

 

«Il s’adresse à des candidats titulaires d’une licence en géographie et en sciences de la terre et de l’environnement. Il s’étale sur deux années, à savoir une première année de tronc commun et une deuxième année composée de deux parcours, un parcours pour les géographes et un autre pour les sciences de la vie et de la terre. C’est la première fois que Patsy réalise une formation de haut niveau», nous a-t-il affirmé.


La rentrée ne pourra toutefois pas s’aligner sur le délai de la rentrée académique des autres filières, prévue ce mois d’octobre, «car nous devons mieux nous préparer», notera-t-il. Ce type de formation a déjà été dispensée dans les autres sites de l’Université au début de la décennie passée, mais qu’elle avait été arrêtée au bout de deux ans seulement après l’arrêt du financement, qui était alors pris en charge par l’Union européenne. Cette fois, Dr Soiffaouiddine assure que tout sera mis en œuvre pour le succès et la pérennité de la filière.


Déjà, «la quasi-totalité des enseignants ne seront pas de Patsy car il nous faut des docteurs spécialistes de ces domaines et à Ndzuani ils ne sont pas nombreux», concède-t-il, ajoutant que «des démarches» sont actuellement entreprises «pour avoir des enseignants capables de donner l’image qu’il faut à cette formation». «Nous avons des promesses que nous cherchons à concrétiser avec beaucoup d’Ong et d’institutions étrangères de recherche».

Le projet DiDEM (Dialogue science-Décideurs pour une gestion intégrée des Environnements littoraux et Marins), lancé en août 2021, et visant à «valoriser les connaissances scientifiques auprès des décideurs politiques, pour être en mesure de prendre les bonnes décisions», Ndlr], qui opère dans l’île, nous promet un grand accompagnement en formation de nos formateurs et en assurant certains modules», a-t-il précisé.


À l’heure où l’on réalisait cet entretien avec le Docteur Soiffaouiddine Sidi, quelques 70 dossiers de candidatures pour ce master ont déjà été enregistrés à Patsy, alors que le centre ne devrait pouvoir accueillir que la moitié. Cet engouement, selon l’administrateur, s’explique par le fait que «c’est un master qui offre de nombreux débouchés, aussi bien dans l’enseignement que dans les autres secteurs, surtout ceux liés à l’environnement». Et de préciser : «Parmi les candidats, l’on a de nombreux professionnels. L’on a des candidats qui ont beaucoup d’expérience professionnelle, et cela nous intéresse puisque le partage des connaissances est une bonne chose entre étudiants et enseignants».

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