La Chambre d’Agriculture, de la Pêche et de l’Élevage est au cœur du projet intégré de développement des chaînes de valeurs et de compétitivité (Pidc), une initiative du gouvernement comorien mise en œuvre par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Élevage. Les élections qui se sont tenues le 22 août dernier ont permis aux agriculteurs et aux pêcheurs de choisir leurs représentants pour défendre leurs intérêts. Au total, vingt-cinq élus ont été désignés, quinze à Ngazidja, cinq à Anjouan et cinq à Mwali, représentant ainsi près de quatre-vingts pourcent de la population rurale. La réhabilitation du bâtiment, comprenant dix bureaux, une salle de formation et une salle de conférence, a représenté un investissement de 44 558 710 de francs comoriens.
Par ailleurs, l’acquisition et l’installation de mobilier de bureau et de matériel informatique ont été estimées à 29 463 553 de francs. Lors de son discours, le président Azali Assoumani a remercié les partenaires et les secteurs œuvrant pour le bien de la population. Il a souligné que cette institution légale était essentielle non seulement pour valoriser la production des communautés, mais aussi pour contribuer à l’aménagement du territoire terrestre et marin.Le représentant de la Banque mondiale a souligné l’importance que le gouvernement accorde aux secteurs concernés, exprimant la satisfaction de la Banque mondiale à soutenir cette démarche. Il a reconnu la Chambre d’agriculture, de pêche et d’Élevage comme un acteur clé dans le dialogue de développement économique et social.
Un centre de dialogue interprofessionnel
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Élevage et de l’Artisanat, Houmed Msaidie, a exprimé sa gratitude pour l’intérêt majeur que le gouvernement porte à ces secteurs. Il a fait savoir que cette institution devait avant tout être un centre de dialogue interprofessionnel.Abdillah Msaidié, l’élu de Ngazidja, a appelé les jeunes à s’impliquer davantage dans ces secteurs porteurs et générateurs de revenus, au lieu de compter sur une administration publique fortement saturée.L’État comorien a en effet appelé ses partenaires à mettre en place un programme d’investissement public renforcé en faveur de ces secteurs pour stimuler la créativité du secteur privé.