Une formation de deux jours consacrée au changement climatique s’est tenue mercredi et jeudi à l’hôtel Méga Lux. Organisée par l’Unicef en partenariat avec la direction régionale du Genre, elle a réuni des cadis, des agents des forces de l’ordre, des représentants associatifs ainsi que des délégués des mairies. Les échanges ont porté sur la compréhension des impacts climatiques et sur le rôle que peuvent jouer les clubs d’adolescents dans la prévention communautaire.
Les participants ont été initiés aux causes, aux conséquences et aux manifestations quotidiennes du phénomène dans l’archipel. Animée par Andjamy Miftahou, la session s’inscrit dans une série d’ateliers visant à renforcer les capacités des acteurs locaux face aux effets du changement climatique. Un temps important a été consacré à la présentation du «village idéal», un outil de diagnostic élaboré avec les communautés.
Ce modèle imagine les Comores de demain : un environnement propre et sans pollution, une gestion efficace des déchets, une agriculture écoresponsable et des gestes simples de protection de la nature. L’objectif est d’inspirer des actions durables et reproductibles dans les localités. Le rôle des clubs d’adolescents a également été mis en avant, les formateurs encourageant une participation active des jeunes à la vie communautaire.
Pour Andjamy Miftahou, comprendre les mécanismes du changement climatique demeure une priorité. «L’essentiel est de saisir la thématique, ses causes et ses conséquences, y compris ce que nous vivons chaque jour sans en avoir pleinement conscience. Pour lutter efficacement, il faut des actions communautaires comme le nettoyage, la limitation de l’extraction du sable marin et la lutte contre la déforestation», explique-t-il. Le concept du «village idéal» a enfin fait l’objet d’un atelier pratique, permettant aux participants d’imaginer un cadre de référence que les communautés pourront progressivement reproduire dans leurs localités.
