Depuis, mardi 21 février à Moroni, plus de cinquante délégations représentées par plus de cent personnes prennent part au lancement des travaux de rédaction des plans nationaux d’adaptation au changement climatique pour les pays les moins avancés (Pma) africains et Haïti. Il s’agit de quatre jours de rédaction de l’ensemble d’activités prioritaires définies à l’intérieur desdits pays et qui devront leur permettre de faire face aux changements climatiques.
Cet événement, préparé durant une semaine dans la capitale comorienne par le groupe d’experts des Pma, a accueilli plus d’une centaine de personnes à travers plus de cinquante délégations. Une réunion qui mérite d’être organisée du fait du niveau de vulnérabilité face au changement climatique de ces pays. Elle s’organise à chaque année. Et c’est à l’Union des Comores d’organiser cette réunion environnementale en ce mois de février.
Responsable que de 3% des émissions
Lors de l’ouverture de cet atelier de rédaction, le ministre comorien a salué cette initiative soutenue par le Groupe d’experts des Pma (Leg) et son ministère en vue d’abriter cet atelier regroupant plus de cent participants venant de différents pays africains. «Le changement climatiques est l’un des défis les plus majeurs que les Comores y font face, vu le contexte géographique et géomorphologique du pays. Le pays s’est engagé à suivre le rythme international pour relever ce défi. L’adaptation aux changements climatiques est en train de devenir une étape nécessaire dans la planification nationale à tous les niveaux», a-t-il annoncé.Les experts du continent ne cessent de pester dans la mesure où le changement climatique dérègle les efforts entrepris durant des années alors que l’Afrique n’est responsable que de 3% des émissions des gaz à effet de serre au niveau mondial.
Par rapport aux impacts du changement climatique, Houmed M’saidie confirme, par ailleurs, que les impacts sont visibles sur toutes ses formes et impactent tous les secteurs y compris les secteurs socio-économiques, et ceux malgré sa faible contribution aux émissions de gaz à effets de serre au niveau mondiale qui est environs 0,001%. «Le président de l’Union des Comores, actuel président en exercice de l’Union africaine s’engage durant son mandat à faire respecter les engagements pris lors de la Cop27 à Sharm El Sheikh dans la lutte contre les changements climatiques, notamment la compensation des dégâts causés par les changements climatiques déjà subis par les pays les plus vulnérables relatif aux pertes et dommages», fait-il savoir.
De son côté, le directeur général de l’environnement, Elamine Youssouf Mbechezi, a tenu à rassurer que le plan national d’adaptation des Comores serait priorisé durant ces quatre jours étant le pays accueillant l’événement. «Les pays moins avancés ne peuvent en aucun cas mobiliser des fonds auprès du fond vert sans leurs plans d’adaptation au changement climatique. Nos experts vont tirer des leçons durant ces échanges», se réjouit-il.