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Chine-Afrique/Medias / Des journalistes de sept pays d’Afrique francophone en formation à Beijing

Chine-Afrique/Medias / Des journalistes de sept pays d’Afrique francophone en formation à Beijing

Société | -

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Des échanges entre ces journalistes africains et leurs collègues chinois sont au programme en vue de raffermir les liens de confraternité et pousser des réflexions sur les perspectives de développement des medias des pays africains. «Vous êtes les personnels seniors de vos pays dans le domaine de medias. J’espère qu’à travers ces échanges, vous allez apprendre davantage sur notre pays», a souligné le directeur adjoint du département de la coopération internationale, M. Yan Chengsen, dans son discours d’ouverture du séminaire, le 9 août.

 

S’imprégner des réalités des medias chinois, renforcer les liens de confraternité et créer un réseau susceptible de favoriser un partenariat gagnant-gagnant entre les medias chinois et ceux des pays d’Afrique francophone. Tels sont les objectifs fixés par la République populaire de Chine dans sa politique de soutien et d’accompagnement des medias africains en général et ceux d’Afrique francophone en particulier. Et c’est justement dans ce cadre que les autorités chinoises à travers le département de la coopération internationale du ministère du Commerce et l’Institut de recherche organisent, depuis le 9 août, et pour 30 jours, un séminaire de formation et d’échanges sur le paysage médiatique chinois au profit de 21 professionnels issus des medias de sept pays d’Afrique francophone : Benin, Burundi, Congo (Rdc), Comores, Djibouti, Mali, Sénégal.
«Vous êtes les personnels seniors de vos pays dans le domaine de medias. J’espère qu’à travers ces échanges, vous allez apprendre davantage sur notre pays», a souligné le directeur adjoint du département de la coopération internationale, M. Yan Chengsen, dans son discours d’ouverture du séminaire. Le fonctionnaire chinois a souhaité «des échanges fructueux aussi bien pour la Chine que pour les autres pays partenaires».

La nouvelle vision de la Chine

Yan Chengsen reviendra ensuite sur l’initiative de la Chine (la Ceinture et la Route, Ndlr) d’accompagner les pays d’Afrique. A l’entendre, Beijing souhaite bien appuyer les medias africains à mieux accompagner la nouvelle vision de la Chine visant à promouvoir les échanges à travers le monde. Ce programme qui consiste à «épauler les pays africains à se développer» vise des medias des pays en voie de développement. Les Comores ont été représentées à Beijing par une journaliste d’Al-watwan Presse Edition et une autre de l’Office de radio et de télévision des Comores (Ortc).

Une plateforme d’échanges entre medias africains et chinois

«Désireuse en effet de promouvoir des échanges gagnants-gagnants, la Chine veut créer des opportunités dans tous les domaines, et particulièrement dans le secteur médiatique. Elle veut aussi aider les pays partenaires à encourager le retour de leur propres agents des medias et à stimuler le dialogue interculturel», déclare Yan Chengsen avant d’annoncer la constitution d’une plateforme d’échanges entre des medias africains et chinois. Plusieurs activités visant à présenter l’organisation et le fonctionnement des medias chinois sont programmées pendant une période de trois semaines. «Vous allez apprendre l’expérience de la Chine dans le domaine de la communication. Et j’espère aussi que ces expériences nous seront mutuellement enrichissantes», a affirmé la directrice du service des formations, Mme Zhu Jiad, qui espère «des expériences mutuellement enrichissantes» de nature à permettre aux bénéficiaires de mieux comprendre le modèle chinois en matière d’information et de communication.


Au cours de la cérémonie d’ouverture, la journaliste de l’Ortc, Nafissa Ahamada Simbaba, au nom de ses confrères, a fait part de la reconnaissance des participants à l’égard des autorités chinoises et des organisateurs du séminaire, en particulier. «Les trois semaines de formation, les visites de terrain ainsi que les autres activités vont nous permettre d’enrichir nos connaissances, connaitre le modèle chinois et d’apprendre des nouveaux modes de traitement et de diffusion de l’information», a-t-elle indiqué.

Bahiya Soulayman,
depuis Beijing

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