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chronique religieuse I La femme et le Ramadhwani

chronique religieuse I La femme et le Ramadhwani

Société | -

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Notre chroniqueur religieux, Oussoufa Ahamada, revient aujourd’hui sur le thème de la «femme et le Ramadhwani». Notre interlocuteur aborde en prélude la question de la lecture de coran pour une femme en menstruation. Peut-elle oui ou non lire le coran à travers des supports tels que les iPhnones et autres tablettes ? Ustadh Amdjad est formelle. Il est interdit à la femme de lire le coran en période des règles.

 

«Il faut comprendre que ce qui est interdit, c’est l’action de lire. La lecture quel que soit le support qu’elle a entre les mains. Il faut rappeler qu’une femme indisposée ne peut pas rentrer dans une mosquée, elle ne peut avoir de rapport sexuel, ni jeûner encore moins le Tawaf (le fait de tourner autour de la maison sacrée). S’elle est dispensée des obligations préceptes n’en parlons pas de ce qui est surérogatoire (sunna). Car lire le coran est un acte surérogatoire. »

Sur la question de savoir comment faire si une femme s’aperçoit que ses menstruations s’arrêtent avant l’aurore. Que doit t-elle faire ? Pour le prédicateur, il y a deux choses : « elle doit jeûner même s’elle n’a pas eu le temps de prendre le bain rituel, n’en parlons pas, si elle a eu le temps de prendre un bain avant l’appel à la prière de l’aurore. » Et d’ajouter : « Si une femme qui était réglée, constate que ses règles sont finies après l’appel à la prière de l’aurore, elle doit jeûner le jour qui vient, mais aussi de reprendre ce jour de jeûne plus tard. »

En ce qui concerne le jeûne rattrapage. Notre chroniqueur laisse entendre que ce n’est pas spécifique pour les femmes. D’ailleurs ceux qui sont dispensés par des raisons valables, ont dit-il le temps pour se le rattraper pour certains que l’on soit homme ou femme. « Ils ont la période d’un ramadan à un autre. Du moment où l’on est disposé, il faut se rattrapé. Par contre si l’on a une maladie chronique, encore une fois, que l’on soit homme ou femme, on est dispensé du jeûne mais à la place on doit s’acquitter d’un kafara (bien donné pour se racheter d’un péché) associée [au jeûne].

Hamidou  Ali

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