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chronique religieuse I Laylat al-Qadr ou la nuit de mérites

chronique religieuse I Laylat al-Qadr ou la nuit de mérites

Société | -

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Alors qu’on est déjà dans la dernière décade du mois de ramdhwani, durant ces jours, les croyants s’empressent à multiplier les œuvres afin de retrouver surtout la nuit du destin. Oustadh Amdjad revient sur les mérites et ce qui se passe durant la nuit du destin

 

Elle s’appelle la nuit du destin. Celle durant laquelle, plusieurs pêchés peuvent être effacés en un temps record. «Qui veille la nuit du destin, mû par sa foi et comptant la récompense de Dieu, tous ses pêchés antérieurs seront pardonnés», indique-t-on dans le Saint Coran. «C’est une nuit particulière», affirme oustadh Ousssoufa Ahamada. C’est durant cette nuit que le Saint Coran a été révélé au prophète Muhammad (Psl). Comme le dit le verset : «en vérité, nous avons révélé le Coran dans la nuit du destin». Elle est considérée comme étant bénie.

C’est une nuit très recherchée par les musulmans. Il est recommandé de faire beaucoup plus d’invocations, de prières, et de lire aussi le Coran. A entendre, Amdjad, Dieu exauce durant cette nuit, tous les vœux formulés. «Dieu exauce toutes les invocations en cette nuit», a-t-il insisté. Ce prédicateur a fait savoir que durant cette nuit, les anges descendent sur terre pour intercéder en faveur des croyants.

Outre cela, cette nuit a une valeur inestimable. Et comme l’indique le Coran dans la sourate Al-Qadr, elle (la nuit du destin) vaut mieux que 83 années et 4 mois. «La nuit du destin vaut plus que mille mois réunis». Ainsi, foundi Amdjad recommandera aux musulmans de faire des efforts pour retrouver la nuit du destin. «Faisons des efforts pour faire juste une œuvre durant cette nuit», conseille-t-il.

En effet, Cette nuit se situe dans les dix derniers jours du mois de ramadhwani. Selon oustadh Amdjad, elle se retrouve dans les jours impairs. «Elle est trouvée dans l’une des nuits des cinq jours impairs de la dernière décade. Autrement dit, c’est durant la nuit du 21, 23, 25, 27ou 29ème jours du mois», a-t-il cité. Concernant les signes pouvant déterminer s’il s’agit bien de laylat al-qadr, le prédicateur indiquera qu’il n’y a vraiment pas de signes. Seulement, précise-t-il, certains disciples disent que la journée est calme.

Par ailleurs, le prédicateur Amadjad a également évoqué la pratique de rester à la mosquée (Intikaaf). Pour lui, durant cette période de crise sanitaire, cette pratique est possible seulement en étant seul à la mosquée. «Je pense qu’il est possible de le faire seulement en étant seul car on nous a interdit les regroupements. Alors, vaut mieux rester chez soi», indique-t-il.

Bahiya Soulayman

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