A côté de tous les faits obligatoires et facultatifs spécifiques pour le mois sacré de ramadhwani, il y a la Zakat-al-fitr. Il s’agit d’offrir un bien qui correspond à la nourriture de base de la société en question pour «purifier le jeûne de tout un chacun», selon le chroniqueur religieux. Se référant au Saint Coran et aux récits du prophète Muhammad (Psl), Oussoufa Ahamada a fait savoir que l’importance de la Zakat-al-fitr est de faciliter la vie de tout le monde la veille de l’Aïd-el-fitr.

Huit catégories de la société y compris les plus démunis sont définies pour bénéficier de ladite Zakat. «Chaque personne doit se sentir heureuse, à l’aise de l’Aïd, sachant qu’elle a eu à manger comme tous les autres. D’où la logique pour ceux qui ont plus de moyens d’accompagner les autres», a insisté le prédicateur. Le riz semble le produit le plus adapté pour la population locale. L’offre équivaut ainsi à 2 kilogrammes, à en croire notre interlocuteur, précisant que mieux vaut le bien en numéraire que le bien en nature, en l’occurence le riz.

Bien qu’il soit un acte surérogatoire (sunnat), la Zakat-al-fitr est plus important et peut remettre en cause le quatrième pilier de l’Islam, le ramadhwani, a fait savoir Fundi Amdjad. «C’est du crépuscule du dernier jour du mois de ramadhwani jusqu’à l’entrée de la prière de l’Aïd que la Zakat doit et peut se faire. Au-delà de ses horaires indiqués, l’offre n’est plus la Zakat en question», a-t-il insisté.

La zakat-al-fitr est obligatoire pour toute personne indépendante qui a vécu le mois de ramadhwani, jusqu’à l’apparition du croissant lunaire de l’Aïd-el-fitr, sachant qu’elle dispose les moyens matériels et financiers de le faire. Outre le Zakat-al-fitr, il y a le Zakat-al-mal qui consiste à donner une quantité bien précise pour tout bien qui dépasse 12 mois. Les règles religieuses définissent ce type de Zakat comme une protection du ramadhwani, ce qui permet de fructifier les récompenses du jeûne.

Hamidou Ali

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