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Chronique religieuse : Le partage, une vertu magnifiée par le mois de Ramadhwani

Chronique religieuse : Le partage, une vertu magnifiée par le mois de Ramadhwani

Société | -   Mohamed Youssouf

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« Le partage est l’une des actions les plus recommandées par Allah et le prophète Muhammad (Psl) plus particulièrement en ce mois sacré. Pour arriver au stade des hommes les plus pieux, Allah te demande de donner ce que tu as. Notre prophète avait une faculté à donner facilement et il mettait l’accent surtout sur le mois de Ramadhwani. Il faut savoir que devant Allah, ce que tu donnes t’est rendu dix fois plus. Pour insister sur l’importance de donner, Allah a exigé la zakat El-fitr, que ceux qui ont les moyens donnent ce qu’ils en ont aux nécessiteux afin de permettre à ces derniers d’être en fête le jour de l’Ide », explique Fundi Youssouf Ahmed (Amdjad).

 

Le mois sacré, le mois qui a vu la révélation du Coran, le mois du partage, tels sont quelques-unes des identités du mois de Ramadhwani. En ce qui concerne le partage, ce terme sied parfaitement aux exigences du jeûne du Ramadhwani pour quiconque souhaite multiplier les récompenses auprès d’Allah. « Le partage est l’une des actions les plus recommandées par Allah et le prophète Muhammad (Psl) plus particulièrement en ce mois sacré. Pour arriver au stade des hommes les plus pieux, Allah te demande de donner ce que tu as. Notre prophète avait une faculté à donner facilement et il mettait l’accent surtout sur le mois de Ramadhwani. Il faut savoir que devant Allah, ce que tu donnes t’est rendu dix fois plus. Pour insister sur l’importance de donner, Allah a exigé la zakat El-fitr. Que ceux qui ont les moyens donnent ce qu’ils en ont aux nécessiteux afin de permettre à ces derniers d’être en fête le jour de l’Ide », explique Fundi Youssouf Ahmed (Amdjad).

Il rappellera que par sa volonté, Allah a créé les hommes en différentes classes. Toutefois, les uns ne doivent pas envier ou minimiser les autres. « Le riche doit se rappeler d’où il vient et ne pas négliger le pauvre. Ce dernier se doit de son côté rendre grâce à Allah et ne pas se montrer envieux. Tout le monde doit garder en tête qu’en l’espace de quelques secondes, les situations peuvent s’inverser. Raison pour laquelle, celui qui possède se doit de donner à celui qui n’en possède point. Lorsqu’Allah nous demande de lutter contre nous-mêmes, c’est de commencer à offrir ce que l’on a de précieux, ce que l’on aime. Lutter contre soi-même et ses envies est une guerre sainte que nous devons livrer. Les hommes sont créés avec des besoins et des envies mais lutter contre ces besoins et donner ce que nous possédons est une façon de mener cette guerre », insiste Amdjad qui tient à préciser que le partage est une vertu qui occasionne la naissance des amitiés.

Notre interlocuteur exhorte donc de partager et ce, sans attendre qu'on ne le demande. « Les Comoriens ont une certaine fierté. Nombreux sont ceux qui n’osent pas demander ou afficher leur situation même dans la famille. Mais l’islam nous demande de ne pas attendre une demande avant d’aider. Il est recommandé d’agir d’autant plus qu’ici, tout le monde connait la situation de tout le monde. Comment peut-on s’attendre à des rétributions à travers la prière et le jeûne alors que nous avons un voisin dans le besoin et que nous ne faisons rien malgré nos possibilités ? Rappelons que le Sadakat rend Allah heureux ainsi que celui qui le reçoit, purifie notre richesse sans oublier le fait qu’en donnant, l’on a respecté la volonté divine. En donnant 2.000Fc, Allah te les rends dix fois supérieurs, soit 20.000 », conseille-t-il.

Quant à la procédure pour donner, Amdjad estime que l’idéal serait de le faire sans que tout le monde en soit au courant. « Toutefois, on peut le faire devant tout le monde. L’essentiel étant de le faire au nom d’Allah », tranche-t-il.

 

 

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