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Chronique religieuse : Les origines et les avantages de l’Aïd el-Fitr

Chronique religieuse : Les origines et les avantages de l’Aïd el-Fitr

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L’Aïd el-Fitr est une prière facultative (sunna) mais qui est fortement recommandée en ce qu’elle sonne la fin du mois de Ramadhwani. C’est une journée de fête pour tous les musulmans et, comme l’a-t-on souligné dans notre dernière chronique, c’est le jour où Dieu invite tous les croyants à passer une journée remplie de bonheur, de joie et d’amusement. Il est ainsi conseillé de faire beaucoup de Douan.

 

Dans une année, les musulmans ont deux jours de bonheur et de réjouissances. Notre chroniqueur, Fundi Youssouf Ahmed est revenu sur l’origine de ces deux jours, ainsi que les avantages de ces deux jours bénis. « Le prophète, en arrivant à Médine, ville peuplée à cette époque par des non-croyants, a trouvé que ces derniers avaient deux jours de fête. Il a demandé pourquoi, on lui a expliqué les raisons de ces fêtes.  Il a donc dit à ses fidèles que Dieu a changé ces jours en Aïd-el-fitr et Aïd-el-adha », a rapporté notre spécialiste. 

 

Avant la fête, les musulmans sont invités à faire une prière. Celle-ci est une sunna, comme la précisé Fundi Amdjad. La prière (salatoul’Aïd) se fait en début de matinée dans une mosquée ou en plein air pour rassembler le maximum de fidèles. Interrogé sur la présence des femmes à cette prière, Oustadh Amdjad répondra qu’ « il n’est pas interdit aux femmes d’aller prier l’Aïd. Il est même écrit dans le Fiqh que même les femmes en pleine menstruation peuvent y assister sans prier. Elles peuvent venir profiter de douan et des hadiths prodigués ».

La fête de l’Aïd-el-fitr est très appréciée par tout le monde car elle est marquée par les signes de jouissance et de bonheur chez les musulmans. En ces derniers jours du mois de Ramadhwani, les Comoriens, comme tous les musulmans du monde entier, ont la mémoire branchée sur le jour de l’Aïd et ses préparatifs.

 

Sur ce, notre chroniqueur revient à rappeler aux musulmans de n’est pas trop se laisser emporter par les festivités des derniers jours du Ramadhwani.

Il est vrai que l’Aïd-el-fitr est une journée de fête et d’amusements mais je rappelle aux Comoriens qu’avant l’Aïd il y a le Ramadhwani qui n’est pas encore terminé. Et, en aucun moment, il n’est permis de commettre des pêchés. Donc, il ne faut pas profiter ce jour pour reproduire les mêmes fautes déjà pardonnées », a tenu à préciser Oustadh, Youssouf Ahmed.

 

Revenant sur la fête de l’Aïd-el-fitr, notre chroniqueur interpellera que « l’Aïd n’est pas réservée à ceux qui ont de bons habits ou autres, mais à ceux qui ont jeûné tout au long du mois. C’est le jour où Dieu les invite à célébrer leurs rétributions de 30 jours d’observation du jeûne. On doit prier pour que Dieu nous pardonne, pour qu’Allah accepte nos prières ».

 

Zainaba Youssouf  

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