Un premier essai sur l’approvisionnement en eau potable au Chu El-Maarouf a été effectué dans la soirée de ce mardi 9 septembre. Ce premier test, jugé «concluant» a été réalisé en présence du secrétaire général du ministère de l’Energie ainsi que des techniciens de la Société nationale de distribution des eaux (Sonede) et du Projet national de résilience du secteur de l’eau (Pnrse).
Le nouveau centre hospitalier universitaire (Chu –El-Maarouf) dispose déjà de trois citernes de 300 mètres cubes avec une capacité totale de 900 mètres cube de stockage. Il a été également raccordé au réservoir Rb2000. Cependant, l’objectif pour les techniciens du projet est de construire d’autres réservoirs avec d’autres forages pour pouvoir alimenter régulièrement les citernes et disposer de nouvelles sources pouvant alimenter tout l’hôpital en eau et, plus généralement, l’ensemble de la capitale.
Le secrétaire général du ministère de l’Energie a fait savoir que le président de la République a mis en œuvre tous les moyens possibles pour que l’hôpital El-Maarouf soit capable de disposer d’une quantité d’eau suffisante. « A partir des projets et des investissements de la Banque mondiale, nous sommes parvenus aujourd’hui à faire les tests et sommes sûrs et certains que l’eau est déjà arrivée sur place. Maintenant, l’Etat va aussi accompagner la Sonede et le Pnrse pour que l’eau soit suffisante pour être capable d’accompagner l’hôpital », a expliqué Ousseine Abdoulfatah.
Deux réservoirs de 2500 m3
Pour le directeur technique de la Sonede, le projet de la Banque mondiale a permis de mobiliser les fonds nécessaires pour assurer la connexion du réseau avec le nouveau centre hospitalier. «La Sonede a fait le suivi de ces travaux. Aujourd’hui, nous sommes là pour témoigner avec les autorités, que l’eau est déjà arrivée à El-Maarouf. Certes, la quantité qui est là n’est pas encore suffisante. Mais le projet prévoit aussi de construire de nouveaux réservoirs et aussi de nouveaux forages pour renforcer la capacité de l’hôpital et la capitale toute entière», a avancé Abdillah Mze Ali. De son côté, la coordinatrice du projet Pnrse a précisé que le réservoir est l’une des seules sources disponibles au niveau de Moroni.
«Donc, avoir deux autres nouveaux réservoirs de 2500 m3 chacun permettra de s’assurer que l’hôpital a une fourniture constante en eau», a fait savoir Nahida Houssein avant de saluer «tout le travail effectué» et remercier les équipes de l’unité de gestion du projet, mais aussi celles de l’entreprise Egbtp chargée des travaux, sans oublier la Sonede qui a fait le suivi des travaux et le contrôle. «Il faut savoir que c’est un projet qui vient tout juste de démarrer. Nous sommes dans nos premières réalisations. La Sonede fait partie de nos premiers bénéficiaires avec le gouvernement et la population comorienne. Nous travaillons en étroite collaboration avec la Sonede pour l’évaluation de l’état d’avancement des travaux et identifier ses besoins également», a-t-elle souligné.
