Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a gracié cinquante-cinq personnes de la «totalité» de leurs peines, selon le décret N°25/056/Pr, signé le 6 juillet 2025. La mesure exceptionnelle prise le jour de la célébration de la fête de l’indépendance et du Cinquantenaire concernait des détenus condamnés pour des délits de droit commun. Les bénéficiaires purgeaient une peine allant de quinze jours à cinq ans de prison ferme, à la lecture du tableau annexé au décret.
On compte deux détenus libérés à la prison de Badjo à Mwali, quinze à la prison de Koki à Ndzuani et trente-huit à la Maison d’arrêt de Moroni. Les personnes libérées avaient purgé, pour certaines d’entre elles, une partie de leurs peines. «Ce sont des citoyens condamnés à des délits mineurs», selon le chef de la prison de Moroni. La mesure de grâce a permis, selon lui, de désengorger les trois centres pénitenciers du pays, notamment.