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Cinquantenaire - Mawadja à Mitsamihuli I Des centaines d’enfants ont été mobilisés hier

Cinquantenaire - Mawadja à Mitsamihuli I Des centaines d’enfants ont été mobilisés hier

Société | -

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Plus de mille enfants et parents mobilisés en vue de célébrer les cinquante ans de l’indépendance, et se rappeler de l’histoire du pays. De la maternelle à la terminale. Mawadja a pu réussir une fête de grande ampleur qui n’a pas été organisée dans la région depuis des lustres.

 

Des chapeaux fleurdelisés de drapeaux comoriens ont été brandis par plus de mille élèves sur la grande place publique de Mitsamihuli où a été accueillie une fête organisée hier, jeudi 3 juillet, en marge de la célébration du 50è anniversaire de l’indépendance des Comores.Mobilisés par le collectif Mawadja (Mashudjayi wa djana), les élèves des établissements scolaires de la ville de Mitsamihuli ainsi que leurs parents ont répondu à l’appel au point que la place était pleine à craquer à partir de 9H30.

Au moment où l’on hissait l’étendard national devant la préfecture de la région, plus de mille enfants et parents chantaient Udzima wa Masiwa véhiculant des émotions. L’hymne national a été suivi d’une chorale dirigée sous un soleil de plomb par les élèves de l’école primaire publique Toybou Dada. Au cours de ce grand rassemblement, Mohamed Bakari, membre du collectif Mawadja, accompagné de ses pairs, a présenté l’objectif de la festivité, à savoir «célébrer les 50 ans de notre indépendance». Il en a profité pour élucider les objectifs dudit collectif tout en faisant une brève historique des mouvements et partis politiques qui ont défendu becs et ongles l’indépendance du pays.«L’une des dates marquantes est le 12 novembre 1973 où l’organisation des Nations unies a accepté le fait que notre pays quitterait l’œuvre négative de la colonisation. C’est une fierté de nous rendre ici dans le cadre de la célébration du 6 juillet», a-t-il fait comprendre.


Ce membre du Mashudjayi wa djana a saisi l’occasion pour énumérer des figures emblématiques qu’il fallait faire connaitre et celles qu’il fallait continuer à évoquer dans les différentes activités. «Ils méritent de figurer éternellement dans l’histoire de notre pays. Bien que leurs partis n’existent plus, ils doivent rester dans nos cœurs. De Molinaco qui a vu le jour à Dar Salam en 1962 par Youssouf Abdoulhalik, Mohamed Ali Chami et d’autres personnes. Abdou Bakar Boina en tant que secrétaire du Molinaco. Le Pasoco de Mohamed Fadhul, Aniss Bourhani. Au niveau de l’île de Maore, l’on peut citer les ‘Ma serrer la main’ pour le Udzima de nos îles», a-t-il cité hâtivement. Mohamed Bakari a insisté sur le fait que cette histoire devait être écrite et transmise aux futures générations.

Réussite de Mawadja, absence des autorités locales

Mohamed Bakari a enfin justifié dans ce cadre le choix de célébrer la fête au nord. Il a énuméré des figures emblématiques de la région durant cette cause. Le collectif a tenu à remercier tous les acteurs pour la réussite de la fête. Plusieurs parents n’ont cessé d’exprimer leur satisfaction du fait qu’une telle fête n’a pas été organisée il y a belle lurette.Des enfants fiers d’y participer, des parents prêts à refaire la fête à chaque année. Cependant, force est de constater l’absence des autorités locales, notamment le maire de la commune de Mitsamiuli et le préfet de la région.

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