logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Circulation routière : Intensification des contrôles depuis le 1er avril

Circulation routière : Intensification des contrôles depuis le 1er avril

Société | -

image article une
Pour les motos, le non-port du casque, le surnombre et la non-immatriculation sont désormais passibles de sanctions. Pour les véhicules légers, en dehors des contrôles de routine des papiers, la plaque d’immatriculation et le port de la ceinture de sécurité sont obligatoires. Les poids lourds sont sommés de se doter de feu de signalisation et des papiers nécessaires à leur mise en circulation, de plaques d’immatriculation, d’une portière à l’arrière du camion et du respect du code de la route.

 

La compagnie de Ngazidja de la gendarmerie nationale s’est lancée dans une opération de contrôle routier depuis le samedi 1er avril. Selon le communiqué du commandant de la gendarmerie, ces opérations concernent les motos, les véhicules légers et les poids lourds.

Pour les motos, le non-port du casque, le surnombre et la non-immatriculation peuvent donner lieu à des sanctions. «Dans un premier temps, nous allons procéder à une campagne de sensibilisation et surtout expliquer aux conducteurs et aux passagers l’importance du port de casque et les dangers de la surcharge.

Puis, il y aura une phase d’avertissement, avec, si nécessaire, la réquisition de la moto en 24 heures. La phase des sanctions viendra en troisième lieu», a déclaré le commandant adjoint de la compagnie.

Selon toujours le lieutenant Loukman Azali, ces mesures sont mises en place dans le but d’assurer la sécurité des usagers de la route. Ainsi, les éléments de «la compagnie de Ngazidja et de la brigade routière doivent être en mesure d’identifier les motos ; chaque moto en circulation à Ngazidja doit donc être immatriculée».

Pour les véhicules légers, en dehors des contrôles de routine des papiers, la plaque d’immatriculation et le port de la ceinture de sécurité sont désormais obligatoires. «Nous allons nous concerter avec la justice et le trésor public pour instaurer une amende contre le non port de la ceinture», a fait savoir Loukman Azali.

Quant au non respect du code de la route et le surnombre à bord, considérés comme les deux principales causes des accidents de la circulation, le lieutenant soutient que «l’essentiel du travail de sensibilisation doit être fait en direction des conducteurs de taxi».

A l’en croire, les véhicules de volant à droite constituent une menace à la sécurité routière. Et de citer la réglementation comorienne qui stipule que les véhicules sont de volant à gauche pour une circulation à droite. «Des mesures sont prises pour réduire le volume d’importation de ces véhicules».

 

Commentaires