Rendue publique le 11 décembre dernier, cette nouvelle décision applique d’autres mesures de contrôle judiciaire à l’encontre de l’inculpé, Mohamed Ali Soilihi. L’ancien argentier de l’Etat se verra également interdit, par la chambre d’accusation, «de participer ou d’organiser des réunions politiques». «En dehors de ces participations à des rencontres politiques, le vice-président est interdit de quitter son domicile ou sa résidence sauf en cas de nécessité et cela suite à une autorisation du juge d’instruction», a-t-on indiqué.
La chambre d’accusation interdit en outre Mohamed Ali Soilihi de participer à des conférences avec la presse et de recevoir, de rencontre ou d’entrer en relation avec les personnes suivantes : Mohamed Abdallah Sambi, Nourdine Bourhane, Ibrahim Mhoumadi Sidi et Mohamed Bacar Dossar.
Pour les proches de l’ancien vice-président, «cette décision est inacceptable». «La chambre d’accusation a outre passé ses compétences. Nous contestons cette décision et dans les prochains jours, nous allons former un pourvoi en cassation», on-t-il indiqué.
Interrogé sur le motif qui a conduit à cette juridiction d’instruction de second degré, le procureur général n’a pas souhaité faire de commentaire. De son coté, l’avocat de l’ancien vice-président, Me Abdillah M’madi Saïd, préfère «s’entretenir d’abord avec son client» avant de s’adresser à la presse.