Ce nouveau statut que prend cet élu de la Nation intervient après plusieurs rencontres effectuées avec le juge d’instruction et quatre mois après la levée de son immunité parlementaire.
Cette inculpation prononcée contre Mohamed Bacar Dossar vient s’ajoute à celles des anciens responsables cités dans cette affaire, notamment l’ancien président Sambi, placé en détention depuis le mois d’août dernier et l’ancien vice-président Mohamed Ali Soilihi placé sous contrôle judiciaires depuis quelques mois.
Pour sa part, le député de Moroni nord a dénoncé cette mesure qui n’est, selon lui, qu’une «rétorsion pour l’empêcher de prendre part activement aux élections, à Ndzuani». Ibrahim Mohamed Soulé a souligné que son collègue de Mutsamudu «subit le même sort que Sambi, Mohamed Ali Soilihi, Ibrahim Mhoumadi Sidi, Nourdine Bourhane… Des privations de liberté visant à confisquer non seulement leur liberté de circulation, mais surtout, leur liberté d’expression sans aucune forme de jugement».
Cité dans cette affaire, le député de Mutsamudu avait fait l’objet d’un ordre d’empêchement de quitter l’île où il vaquait à ses occupations. Cette mesure qui concernait douze personnes dont le député Abou Achirafi Ali et l’ancien chef de l’Etat Ikililou Dhoinine a été levée en octobre dernier. L’ancien ministre des Finances (mai 2010 à juin 2011) avait pu bénéficier de sa liberté de mouvement jusqu’à ce jour du 14 février.
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