Le directeur régional de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Ngazidja (Ccia), le ministre de la Justice en compagnie de l’ambassadeur de France en Union des Comores ont inauguré la première édition de la Journée du droit, le jeudi 5 octobre au siège de l’Uccia. Cette journée s’inscrit dans le cadre d’une réflexion visant à décrire comment le système juridique peut jouer un rôle dans la création d’un climat des affaires favorable à la croissance économique. « Cette question revêt une importance capitale pour notre institution consulaire, qui a toujours œuvré en faveur de la création de conditions économiques législatives concurrentielles saines pour le développement de notre pays. Le droit constitue le pilier fondamental de notre société, c’est pourquoi nous sommes réunis ici pour célébrer la puissance du droit en tant que catalyseur du progrès économique», a déclaré le directeur régional de la Ccia, Hamidou Mhoma.
L’ambassadeur de France, également partenaire de l’événement, a tenu à souligner que l’adhésion des Comores à l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) est un atout considérable. «L’Ohada offre à l’Union des Comores, notamment en termes de reconnaissance et d’accès à des formations, des avantages significatifs», a affirmé Sylvain Riquier. Les Comores peuvent en effet compter sur le système juridique et judiciaire de l’Ohada, qui regroupe aujourd’hui 17 États membres et compte à son actif 10 Actes uniformes déjà en vigueur.
Il est aussi à souligner que les Comores disposent de textes nationaux qui créent les conditions idoines pour le développement des activités économiques et l’investissement local. « Le droit émerge là où la vie en société s’exprime, il n’est ni au-dessus ni en marge, mais il constitue la charpente de toute vie en société», a déclaré le ministre de la Justice, Djae Ahamada Chanfi.
Par Nakib Issa