La cérémonie de clôture du Projet d’appui à la société civile comorienne (Piscca) s’est tenue hier jeudi 15 juin à l’Alliance française de Moroni, en présence de Sylvain Riquier, ambassadeur de France en Union des Comores, Pierre Beziz, chef de bureau de l’Union européenne à Moroni, ainsi que des représentants des organisations de la société civile bénéficiaires.
Au total, 18 organisations ont bénéficié de ce projet pour la période 2021-2023. On recense trois projets nationaux, dont quatre à Ndzuani, sept à Ngazidja et quatre à Mwali. Plus de 2 000 personnes, dont 40% de femmes et 50% de jeunes, sont directement touchées par le Piscca, et près de 11 000 autres seraient indirectement concernées, d’après l’ambassadeur de France.
1. 000 000 d’euros en 18 mois
Le financement du projet de l’ambassade de France s’élève à 1. 000 000 d’euros. Chaque organisation de la société civile a reçu une subvention variant entre 15 000 et 120 000 euros pour une durée de 18 mois. «D’autres échéances seront ouvertes pour la période 2024-2026 au profit des 18 autres organisations de la société civile», a annoncé Sylvain Riquier, en insistant sur les principes de création d’emplois et de facilitation de l’augmentation des revenus par le renforcement des compétences.
Le projet Piscca intervient principalement dans les domaines des initiatives économiques et de création de valeur, de la protection de l’environnement, de la promotion du développement durable et du soutien aux initiatives de formation technique et professionnelle. Zahara Mohamed Soilihi, fondatrice de l’association «Muyelewano Mwema» à Mbatsé à Mwali, a fait savoir que leurs activités agricoles ont augmenté, de même que leurs revenus. «Nous avons élargi notre liste de membres, passant de 20 à 35 actuellement, afin de relever les défis du projet et de favoriser en particulier l’autonomie financière des femmes», a-t-elle précisé.