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Cnac-femmes d’expertise I Une rencontre pour la promotion de l’artisanat comorien

Cnac-femmes d’expertise I Une rencontre pour la promotion de l’artisanat comorien

Société | -

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La commissaire générale des expositions et foires Rahamatou Goulam Badoro, a fait savoir que cette rencontre a pour objectif d’abord d’exposer le savoir-faire artisanal mais aussi les métiers d’artisanat et les produits du Cnac. Pour elle, l’artisanat comorien pourrait “contribuer à non seulement améliorer l’économie nationale mais également attirer les touristes”. 

 

Le Centre national de l’artisanat comorien (Cnac) a reçu ce samedi 14 mai les deux délégations venues aux Comores dans le cadre du sommet mondial des femmes d’expertise et aux assises internationales sur le tourisme responsable et durable. Un atelier de présentation du savoir-faire artisanal et également des métiers d’artisanat qui sont produits a été organisé au Cnac en marge des festivités.


“Nous avons eu cette idée de réunir les artisans pour une démonstration du savoir-faire artisanal notamment dans les trois produits de référence qui sont le Nkadu, le kofia et le Dragila. C’est justement pour essayer de démontrer au niveau mondial que ces trois produits sont le fruit d’un travail astucieux fait à la main et qui nécessite beaucoup de professionnalisme mais aussi beaucoup d’énergie”, a avancé la commissaire générale des expositions et foires, Rahamatou Goulam Badoro.La directrice estime que le prix fixé pour le bonnet traditionnel comorien est vraiment bas. “Nous l’achetons car c’est un travail fait-main et aussi parce qu’il est fabriqué par une comorienne mais nous l’achetons justement car cela va aider à améliorer le quotidien de l’artisan”, devait-elle ajouter.

Un budget de 13 millions

Toujours selon elle, “l’artisanat comorien est un secteur clé pour le tourisme, de l’offre même qui caractérise et qui pourrait attirer le touriste. L’autre objectif de cette rencontre est de montrer que l’artisanat comorien pourrait contribuer à non seulement améliorer l’économie nationale mais également attirer le touriste”.
Mais pour pouvoir décoller dans le secteur, Rahamatou Goulam Badoro a fait savoir que le Cnac aurait souhaité que son budget prévisionnel soit reconsidéré. “La loi des finances a prévu de nous allouer environ 13 millions mais nous n’en décaissons que 3 millions sachant que j’ai un effectif de dix agents dont deux fonctionnaires. Ce n’est pas conséquent pour le déroulement de nos activités”, s’est-elle plainte.


Prenant part à l’atelier, le responsable en certification biologique chez Vaniacom, Maxime Dakeyo a déclaré que “participer à cet atelier pour nous était une évidence. Chez nous, plus de 80% des employés sont des femmes et nous sommes vraiment dans cette perspective de femmes d’expertise comoriennes dans le travail et de l’entrepreneuriat”. Il a montré que lui et son équipe exposaient des épices principalement de la vanille d’une qualité supérieure qui est fabriquée aux Comores. “Pour nous la différence par rapport aux autres produits c’est la qualification biologique surtout pour la vanille qui est une vanille gourmet, de plus, nous avons mis l’accent sur un packaging c’est-à-dire une belle mise en valeur du produit”, a-t-il énuméré.

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