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Collecte des impôts : Un terrain d’entente est trouvé entre le fisc et les commerçants

Collecte des impôts : Un terrain d’entente est trouvé entre le fisc et les commerçants

Société | -   Maoulida Mbaé

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La Direction générale des impôts a fait marche arrière face au tollé suscité par la décision de placer ses agents, accompagnés de policiers, dans chaque commerce pour la collecte des impôts

 

La Direction générale des impôts (Dgi) a récemment suscité une vive réaction après avoir décidé de placer un agent des impôts et un policier dans chaque commerce, une mesure critiquée par les organisations patronales comme étant illégale. Face à la contestation, celle-ci a choisi d’adopter une approche plus conciliante en organisant une réunion avec les représentants des commerçants pour apaiser les tensions.


Lors de cette réunion, Sitti Djaohariya, présidente de la nouvelle Organisation patronale des Comores (Opaco), a déclaré que les discussions se sont déroulées dans un climat serein. Les commerçants ont fait part de leurs préoccupations, notamment sur les méthodes inappropriées de collecte de la taxe à la consommation (Tc), et a noté l’importance d’une imposition basée sur l’équité fiscale, où chaque contribuable paie en fonction de ses capacités.


Les organisations patronales, incluant l’Opaco, le Modec et le Synaco, ont également demandé une coopération plus étroite avec la Dgi et la création d’un cadre de concertation permanent. Un comité technique bipartite sera mis en place pour travailler sur la mise en œuvre de la Tc et un protocole sera signé pour éviter les dérives observées.Les discussions ont révélé que la Taxe sur la consommation devait être prélevée sur l’importateur et non directement sur le consommateur, ce qui n’était pas appliqué correctement jusqu’à présent.


Les commerçants ont aussi exprimé leur inquiétude face à la multiplication des taxes sur les marchandises importées, et ont suggéré une rationalisation des prélèvements pour éviter une surcharge fiscale. En réponse à ces revendications, la Dgi a ordonné le retrait des agents et policiers déployés, un geste interprété par ses partenaires comme une volonté d’apaisement et de dialogue.

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