Le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et de l’Administration territoriale, Mahamoud Fakridine, a présidé le deuxième comité de pilotage du projet d’Appui à la modernisation de l’état civil aux Comores, qui s’est tenu lundi dernier dans un hôtel de la place. À cette réunion ont été également présents le ministre de la Justice, Djaé Ahamada Chanfi, l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, ainsi que la représentante de l’Unicef à Moroni, Dr Mariame Sylla.
À cette occasion, le ministre a exprimé sa gratitude pour l’implication décisive du président de la République et le travail acharné de toutes les parties prenantes, malgré le peu de temps accordé au système d’état civil. Il a relevé la nécessité d’anticiper un processus de réflexion et d’action concernant les modalités de financement du plan stratégique budgétisé pour la modernisation du projet en question. Il a également mentionné l’importance d’étendre la durée du projet pour atteindre les objectifs spécifiques énoncés dans le document.
Une extension du projet
Il convient de noter que l’objectif de cette réunion, selon le coordonnateur national du projet Amecc, Sououndi Toybou, a été de présenter l’évolution du travail de juillet 2022 jusqu’à aujourd’hui. « Depuis le lancement d’Amecc, nous avons franchi plusieurs étapes, notamment l’élaboration du plan stratégique et de la loi. Depuis le 25 juillet, la loi a été adoptée et promulguée », a expliqué Mahamoud Ali Ahmed, consultant en communication du projet Amecc. Ce dernier ajoutera qu’au niveau local, ils ont travaillé en étroite collaboration avec les communautés et les parties prenantes pour l’élaboration de la loi, la stratégie de communication et la sensibilisation, car la mise en place d’un cadre de concertation était nécessaire.
En ce qui concerne les aspects techniques du projet, les parties prenantes estiment avoir atteint « 71% des objectifs » et comptent sur son extension pour aller encore plus loin. Cette perspective a été appuyée par la représentante de l’Unicef, Dr Mariame Sylla, qui a également souligné que cela permettrait de mobiliser des ressources additionnelles pour financer le plan stratégique de modernisation de l’état civil pour la période 2024-2028. Elle a également assuré la mise en place d’une commission de rectification et de reconstitution des registres d’état civil établis antérieurement à sa promulgation.En rappel, la France soutient ce projet à travers les « Fonds de solidarité pour les projets innovants (Fspi) », avec l’appui technique de l’Unicef.