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Commerce international I Le syndicat des transitaires plaide pour une profession mieux encadrée

Commerce international I Le syndicat des transitaires plaide pour une profession mieux encadrée

Société | -   Youssef Abdou

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Le syndicat des commissionnaires agréés en douane et transitaires a tenu une conférence de presse ce vendredi 23 mai 2025 au restaurant New Select, afin de montrer les défis auxquels la profession est confrontée. La rencontre a été animée par Ibrahim Hamdani, président du syndicat, et son porte-parole Bacar Mmadi Ali, en présence de plusieurs membres, pour évoquer à la fois le rôle central des transitaires dans le commerce international et les enjeux liés aux élections des représentants des chambres de commerce.

Maillon essentiel du commerce international, le métier de transitaire joue un rôle clé dans la gestion des formalités douanières et le transport des marchandises. Ces professionnels facilitent les échanges et veillent au respect des réglementations, contribuant directement à la fluidité logistique et à la compétitivité des entreprises locales sur les marchés internationaux. Malgré cette importance, leur rôle demeure insuffisamment reconnu, selon les responsables syndicaux. Autre point majeur abordé : les élections prochaines des représentants des chambres de commerce et de l’Uccia. Les intervenants ont exprimé leur inquiétude face à des règles électorales modifiées sans concertation, et qui suscitent tensions et incertitudes.

Le président du syndicat a conditionné la participation des transitaires à l’ouverture de discussions inclusives. Il a appelé à un dialogue constructif pour garantir une représentation équitable et défendre les intérêts économiques du pays. Lors de son intervention, Ibrahim Hamdani a insisté sur la nécessité de mieux reconnaître la profession. «Nous sommes un maillon essentiel du commerce, mais notre travail reste souvent sous-estimé. Il est temps que les autorités et les acteurs économiques prennent conscience de notre contribution et nous accordent la place que nous méritons», a-t-il dit.


De son côté, Bacar Mmadi Ali a mis en avant les difficultés structurelles du métier, notamment l’absence de formations adaptées et de cadre réglementaire. «Nous demandons la mise en place de formations spécifiques et de normes professionnelles qui permettront d’améliorer la qualité de nos services et de renforcer l’efficacité du secteur », a-t-il déclaré, espérant voir ces revendications se traduire par des mesures concrètes.

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