Le ministère de l’Économie a lancé, hier jeudi 27 novembre, un atelier de validation du projet de loi sur le commerce intérieur. C’est une étape décisive dans la révision d’un texte resté inchangé depuis 1984. Les travaux, organisés au sein du ministère, s’étalent sur deux jours et prendront fin ce vendredi 28 novembre. L’initiative mobilise un large panel d’acteurs : cadres du ministère de l’Économie, représentants du ministère des Postes et de l’Économie numérique, du tribunal de commerce, du ministère des Affaires étrangères, ainsi que la Chambre de commerce, la police nationale, le Syndicat national des commerçants, les directions du commerce et plusieurs organisations de la société civile.
Tous sont réunis pour examiner, amender et valider le nouveau projet de loi appelé à encadrer le commerce intérieur dans le pays. Pour Abdillah Said, directeur régional du commerce intérieur, cette révision est devenue indispensable. «La loi qui régit le commerce intérieur aux Comores date de 1984. Pourtant, le pays a connu de nombreux changements et a ratifié plusieurs traités internationaux. Il est temps de revoir cette loi », a-t-il expliqué.
Et de préciser que la consultation des parties prenantes permettra de corriger des pratiques devenues courantes mais défavorables aux commerçants et importateurs, tout en facilitant davantage les transactions commerciales internes. Youssouf Yahaya, directeur général de l’Économie et du Commerce, va dans le même sens. Selon lui, «cette loi permettra de recadrer et de règlementer les activités commerciales», afin d’offrir un cadre juridique clair et adapté aux réalités économiques actuelles.
