Un atelier de réflexion sur les termes du Plan de développement stratégique développement décennal de la Commission de l’Océan indien (Coi) a eu lieu mardi 6 septembre à Moroni. Les participants échangeaient sur les propositions et les besoins du pays pour les dix prochaines années au sein de cette organisation régionale.
Les Etats membres de la Commission de l’Océan indien (Coi) se concertent en interne pour élaborer, valider et soumettre leurs priorités qui devraient être intégrées dans le Plan de développement stratégique (Pds) de l’organisation régionale. «Cette rencontre qui se tient sous forme d’un atelier, revêt un intérêt particulier et hautement stratégique pour notre pays et l’espace indianocéanique. Il s’agira donc de faire valoir la voix, les positions, les priorités et les besoins de notre pays dans le programme du Pds de la Coi», a souligné le directeur général de la coopération internationale et officier permanent de liaison (Opl) auprès de la Coi, Imam Abdillah. «Je suis très heureux de vous accueillir aujourd’hui dans le cadre de cette importante rencontre organisée par la Commission de l’Océan indien et l’Union des Comores», a-t-il ajouté.
Des cadres et experts comoriens sont en train de finaliser leurs dernières consultations sur les différents volets de ce plan décennal.À en croire l’enseignant-chercheur Dr Ouled Ahmed,» il s’agit d’un évènement d’une haute importance qui regroupe les spécialistes comoriens et la Coi pour réfléchir et arrêter les priorités du pays au sein de cette commission». Ahmed Ouledi précisera que «tous les dix ans cette commission organise une réunion pour mettre sur les rails des plans de développement stratégiques dans tous les volets. C’est pourquoi, il était question d’organiser cet atelier pour élaborer un Pds pour les années à venir».
Selon Imam Abdillah, l’élaboration du Pds de la Coi «intervient à un moment où le monde et notre région font face à des multiples crises», citant la pandémie de Covid-19, des contrecoups de la conjoncture économique actuelle, le dérèglement climatique ou encore les problématiques de l’insécurité alimentaires. Pour lui, «la solidarité internationale et le multilatéralisme doivent être de mise».
Les priorités des Comores pour les dix prochaines années
À l’entendre, «nous devons faire notre possible pour définir des moyens de sauvegarde de l’environnement et de faire en sorte que le Garde-côte soit, par exemple, au rendez-vous en matière de sécurité pour qu’elle puisse empêcher les gens de l’extérieur de venir comme toujours pêcher dans nos côtes sans l’approbation du gouvernement comorien», a-t-il souligné.
Le directeur général de la coopération internationale et officier permanent de liaison auprès de la Coi fait savoir que» le Pds, comme cadre de référence de notre organisation intergouvernementale de coopération pour les dix années à venir, devra refléter notre vision et notre ambition». Les termes et les priorités des Comores au sein de la Commission de l’Océan indien n’ont pas été officiellement communiqués.