La maire de Mutsamudu a signé des conventions de partenariat avec quatre sociétés, dont deux privées, afin de gérer les problèmes de la commune. L’un de ces partenariats a été officialisé le mardi 21 juin avec Telma, permettant désormais le paiement de l’éco taxe via le service de mobile banking, Mvola. D’autres partenariats sont envisagés, notamment avec la Douane, Comores Télécom, et la Bic (Banque pour l’industrie et le commerce).Lors de la cérémonie organisée à cette occasion, le gouverneur intérimaire de l’île, Saindou Ali Assane, a demandé «l’extension de ces partenariats aux autres communes de l’île», soutenant parallèlement que «la population a un devoir de contribution envers ces initiatives ».
L’aménagement d’un espace d’arrêt de bus à Missiri
Le maire, Zarouki Bouchrane, a de son côté déclaré que «la mairie seule ne peut pas gérer tous les problèmes d’une ville comme Mutsamudu, qui compte plus de 30 000 habitants», et que par conséquent «les partenaires ont acquis des domaines tels que l’aménagement, l’éclairage et la gestion des déchets».En effet, Telma apporte son soutien en facilitant le paiement de l’éco taxe via leur service de mobile banking, tandis que la douane comorienne devrait faciliter la gestion des déchets. À la demande de la mairie, Comores Télécom pourrait éclairer le boulevard Cœlacanthe à Mutsamudu avec de l’énergie solaire, un projet qui devrait être opérationnel à partir du 6 juillet prochain. La mairie a également sollicité la Bic pour l’aménagement d’un espace d’arrêt de bus à Missiri pour les étudiants du Centre universitaire de Patsy. Le maire annonce ainsi son ouverture aux bonnes initiatives.
Il est à noter que l’éco taxe pour les ordures ménagères est fixée à 1 000 francs par mois et par foyer. Lors de la cérémonie à la mairie de Mutsamudu, un responsable de Telma a expliqué que leur action s’inscrit dans le cadre de la «responsabilité sociale d’entreprise», qui oblige les sociétés à contribuer au développement du pays. Selon lui, la facilitation du paiement de l’éco taxe vise à «protéger l’environnement et à préserver la santé de la population et des visiteurs de passage dans la capitale».
