La police municipale de Singani ya Hambu a été officiellement installée le vendredi 14 juillet dernier, en présence du ministre de l’Intérieur, Fakridine Mahmoud, du directeur général de la sûreté de l’État, Nssif Kaissani, du procureur de la République, Ali Mohamed Djounaid, des préfets, des maires, des représentants de la gendarmerie et de la police nationale, ainsi que des notables de la localité.

Il s’agit d’une structure communale régie par la loi sur la décentralisation. Plusieurs discours ont été prononcés lors de cette cérémonie.Le ministre de l’Intérieur a déclaré que la police municipale n’est pas une extension de la police nationale et qu’elle doit agir en respectant la loi. « La loi ne prévoit pas que la police municipale effectue des tâches relevant de la police judiciaire, mais qu’elle se concentre sur la prévention. Elle ne peut pas mener des enquêtes. La police municipale joue un rôle important en aidant les forces de l’ordre, mais elle ne peut pas se substituer à la police nationale », a-t-il averti, tout en exprimant son engagement à accompagner les municipalités du pays.

Agir dans le respect de la loi

De son côté, le directeur général de la sûreté de l’État a rappelé les missions sécuritaires qui incombent aux membres de la police nationale. «Comme vous le savez, ce travail est encadré par la loi et bénéficie du soutien du ministre de l’Intérieur lors de cette cérémonie. Les polices municipales sont régies par la loi sur la décentralisation, sous le contrôle du ministère de l’Intérieur, afin d’assurer la sécurité au niveau local», a introduit Nassif Kaissani.Le chef de la police nationale a également appelé ses collègues à comprendre qu’il ne s’agit pas simplement d’un travail, mais d’une différence au niveau des compétences et des plans d’action.

Par Faissoil Fatihoudine