L’ambassadeur de France auprès de l’Union des Comores, Sylvain Riquier a présidé la cérémonie marquant la commémoration de la fin de la première guerre mondiale, le vendredi 11 novembre, à la résidence de France, de Vwadju. L’édition 2022 de la commémoration de 104 ans depuis la fin de la Grande Guerre était une occasion pour le diplomate français de rendre un hommage particulier aux tirailleurs comoriens, estimés à 1300 soldats.Selon l’ambassadeur, sur ces 1300 soldats comoriens, «129 d’entre eux sont officiellement « morts pour la France». (…). Tous ces braves gens, avec l’encouragement moral du grand cadi des Comores, sont tombés loin de chez eux. Nous leur exprimons un profond respect pour leur sacrifice. Hommage aux braves des Comores engagés dans la Grande Guerre».
Notons que cette célébration en 2022 a une raisonnance particulière avec le retour de la guerre en Europe, caractérisée par l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine depuis le 24 février dernier.Lors de son allocution, la gouverneure de Ngazidja, Sitti Farouata Mhoudine, a soutenu que le monde est ébranlé par la réédition fâcheuse des formes des plus sombres épisodes de l’histoire contemporaine. «Le peuple ukrainien vit un véritable cauchemar. En pleine période de crise sanitaire sans précédent, un pays décide d’attaquer un autre pays frère plongeant le monde dans une crise».
La paix à la place de la guerre
Selon Sitti Farouata Mhoudine, les répercussions de cette guerre en Europe touchent le reste du monde et se caractérisent pas «la crise, la vie chère, la rareté et la destruction des denrées alimentaires, le blocage des livraisons. Cette guerre impacte le développement des pays riches et plonge les pays sous-développés dans une crise et les peuples en situation très précaire».Pour sa part l’ambassadeur de France a tenu à rappeler dans son allocution que «la guerre n’est pas un mécanisme pertinent de règlement des conflits.
C’est certainement l’absolu nécessité de la paix». De son avis, la paix doit être considérée comme une alternative pour affronter les divergences, pour les traiter dans un esprit de dialogue, de compréhension mutuelle et de négociation, dans le respect des droits de chacun. «La guerre ne peut pas être une solution. Elle ne devrait plus jamais être un mécanisme de résolution des conflits. Elle peut être une tentation mais cette tentation doit être combattue». Pour ce faire, le diplomate français place l’espoir sur la jeunesse.Selon-lui, «cette jeunesse a un rôle éminent à jouer dans la construction de cet état d’esprit. Le sport en est un vecteur puissant, qui concilie compétition, respect des règles et dimension pacifique de la relation
L’ambassadeur de France auprès de l’Union des Comores, Sylvain Riquier a présidé la cérémonie marquant la commémoration de la fin de la première guerre mondiale, le vendredi 11 novembre, à la résidence de France, de Vwadju. L’édition 2022 de la commémoration de 104 ans depuis la fin de la Grande Guerre était une occasion pour le diplomate français de rendre un hommage particulier aux tirailleurs comoriens, estimés à 1300 soldats.Selon l’ambassadeur, sur ces 1300 soldats comoriens, «129 d’entre eux sont officiellement « morts pour la France». (…). Tous ces braves gens, avec l’encouragement moral du grand cadi des Comores, sont tombés loin de chez eux. Nous leur exprimons un profond respect pour leur sacrifice. Hommage aux braves des Comores engagés dans la Grande Guerre».
Notons que cette célébration en 2022 a une raisonnance particulière avec le retour de la guerre en Europe, caractérisée par l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine depuis le 24 février dernier.Lors de son allocution, la gouverneure de Ngazidja, Sitti Farouata Mhoudine, a soutenu que le monde est ébranlé par la réédition fâcheuse des formes des plus sombres épisodes de l’histoire contemporaine. «Le peuple ukrainien vit un véritable cauchemar. En pleine période de crise sanitaire sans précédent, un pays décide d’attaquer un autre pays frère plongeant le monde dans une crise».
La paix à la place de la guerre
Selon Sitti Farouata Mhoudine, les répercussions de cette guerre en Europe touchent le reste du monde et se caractérisent pas «la crise, la vie chère, la rareté et la destruction des denrées alimentaires, le blocage des livraisons. Cette guerre impacte le développement des pays riches et plonge les pays sous-développés dans une crise et les peuples en situation très précaire».Pour sa part l’ambassadeur de France a tenu à rappeler dans son allocution que «la guerre n’est pas un mécanisme pertinent de règlement des conflits.
C’est certainement l’absolu nécessité de la paix». De son avis, la paix doit être considérée comme une alternative pour affronter les divergences, pour les traiter dans un esprit de dialogue, de compréhension mutuelle et de négociation, dans le respect des droits de chacun. «La guerre ne peut pas être une solution. Elle ne devrait plus jamais être un mécanisme de résolution des conflits. Elle peut être une tentation mais cette tentation doit être combattue». Pour ce faire, le diplomate français place l’espoir sur la jeunesse.Selon-lui, «cette jeunesse a un rôle éminent à jouer dans la construction de cet état d’esprit. Le sport en est un vecteur puissant, qui concilie compétition, respect des règles et dimension pacifique de la relation».
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