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Commémoration de la mort du président Abdallah I Un hommage à celui qui a permis au pays d’accéder à l’indépendance en 1975.

Commémoration de la mort du président Abdallah I Un hommage à celui qui a permis au pays d’accéder à l’indépendance en 1975.

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Devant une foule immense rassemblée à Domoni où est originaire feu Ahmed Abdallah Abderemane, le chef de l’Etat, accompagné d’une importante délégation composée essentiellement des membres de son gouvernement et d’autres personnalités anonymes venues des différentes îles, a rendu hommage à celui qui a permis au pays d’accéder à l’indépendance en 1975.

 

Trente-deux ans se sont écoulés depuis la mort de l’ancien président Ahmed Abdallah Abderemane, père de l’indépendance des Comores. Un hommage particulier lui a été rendu vendredi dernier à son fief de Domoni. Le chef de l’État, après avoir dirigé la prière du vendredi à Manyasini, s’est rendu dans la ville de Domoni, au mausolée de l’ancien président, pour des prières et des invocations.


Azali Assoumani a remercié et surtout félicité les fils de l’ancien président pour avoir eu l’initiative d’organiser cette cérémonie à la mémoire de leur défunt père. «C’est ce dont nous rêvons tous, avoir des enfants pieux qui se souviendront de nous le jour où nous ne serions plus de ce monde. Ahmed Abdallah était un homme qui s’est beaucoup donné pour ce pays», a-t-il déclaré.

Le chef de l’État a tenu aussi à féliciter les habitants de la ville de Domoni pour avoir eu l’idée d’organiser cette année la même cérémonie à l’honneur d’un autre ancien président du pays en la personne de Mohamed Taki Abdoulkarim.Le maire de la ville de Domoni, Nassuf Ahmed Abdallah, visiblement très ému, a salué « l’effort déployé par tous ceux qui, de près ou de loin, ont tenu à faire le déplacement jusqu’ici pour honorer la mémoire de mon père».


Le fils aîné du père de l’indépendance a ensuite rendu un hommage solennel au chef de l’État, Azali Assoumani, et a imploré le Tout puissant de l’accompagner dans la réussite des chantiers engagés en faveur du pays. «Je suis conscient que gouverner un Etat n’est pas aussi facile. Je n’ai jamais été chef de l’Etat mais j’ai vécu auprès de celui-ci, je sais de quoi je parle», a-t-il dit.

Mhoudine Yahya

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