Le président de la République, Azali Assoumani, a quitté Moroni lundi dernier pour se rendre en Arabie saoudite, pour effectuer le petit pèlerinage, la Oumra. Le royaume a dépêché un avion spécial pour la délégation présidentielle composé d’une quinzaine de personnes, selon Beit-Salam.Les autorités saoudiennes accueillent, ce mercredi, un grand nombre de dirigeants des pays musulmans dont le chef de l’Etat comorien, Azali Assoumani, pour la célébration de la sainte nuit du destin à la mosquée Al-harâm de la Mecque (Laylat al-Qadr).
Cette importante veillée se déroule d’habitude en présence du roi Salman Bin Abdelaziz Al Saoud. Il s’agit d’une nuit spéciale selon le Coran qui explique l’importance de cette nuit, meilleure avec plus de mérites que 1000 mois d’adoration exhaussée, c’est-à-dire 83 ans et 4 mois. Cette nuit de Laylat al-Qadr, signifie en arabe “nuit du décret” ou “nuit du pouvoir”, tomberait durant les dix derniers jours du Ramadhwani. Pour les musulmans, c’est le jour le plus saint de toute l’année.
La nuit de Laylat al-Qadr
Les avis des intellectuels musulmans diffèrent sur la signification exacte de Laylat al-Qadr : le mot peut être interprété de différentes manières. Pour certains, “Qadr” signifie “destin” ou “décret” car c’est la nuit où le destin de chaque individu a été déterminé.La nuit du destin, célébrée chaque année durant le mois de Ramadhwani, s’observe dans les dix dernières nuits du mois, un jour parmi les jours impairs.
La date précise n’étant pas déterminable, les dévotions prennent place durant plusieurs nuits. Selon la tradition musulmane, c’est au cours de cette nuit, que le Coran a été révélé à Muhammad dans la grotte de Hira par l’ange Djibril. Cette nuit est considérée comme bénie par les musulmans, lesquels doivent faire des invocations, des prières, lire le Coran et demander le pardon sincère pour les péchés commis. Durant sa visite en Arabie saoudite, des rencontres avec le prince héritier et autres autorités saoudiennes sont au programme de l’agenda du président Azali, pour notamment discuter du quota des pèlerins comoriens.