Une mission technique de la Banque africaine de développement (Bad) a été reçue par le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ahmed Assoumani, au premier jour de son arrivée dans le pays. Elle est composée de Rivaldo Kpadonou, spécialiste de la Finance & assurances climatiques, Yaya Deomé Hamadjoda Lefe, spécialiste de la Finance climatique et de Shari Hammond, expert Genre. La délégation séjourne aux Comores pour évaluer la structure nationale en charge de la Sécurité civile dans le cadre « d’un financement additionnel du projet multinational de gestion des Risques des catastrophes climatiques aux Comores », selon le directeur général de la Dgsc, le Colonel Soilihi Abdallah Rafick.
La Bad a mis au point un grand projet communautaire visant à accompagner les pays africains à mettre en œuvre ce projet d’adaptation aux risques des changements climatiques. « L’objectif principal de la mission est de recueillir les données techniques, économiques, financières et environnementales nécessaires pour évaluer la faisabilité et la viabilité du projet », a-t-on expliqué. La Direction générale de la Sécurité civile (Dgsc) dispose bien de ressources humaines mobilisées dans la coordination des programmes appuyés par les partenaires. Mais la spécificité de ce projet communautaire nécessite des compétences spécifiques avec des mécanismes communs de gestion qui doivent être partagés avec tous les pays pour une célérité des actions à mettre en œuvre.
Les Comores, jugées vulnérables aux catastrophes, mobilisent, petit à petit, leurs moyens techniques pour mieux s’aligner aux programmes de soutien des bailleurs internationaux en matière de coordination des projets en lien avec la gestion des catastrophes. Parallèlement, la Sécurité civile multiplie les campagnes de sensibilisation sur la vulnérabilité du pays et les séances de simulation auprès des citoyens, partout dans les îles, pour mieux les inculquer les bonnes pratiques et les préparer à sauver des vies en cas de catastrophes.