Les Comores et les États ont signé, vendredi 5 juillet, un protocole d’accord qui jette les bases d’un futur accord de défense en matière de sécurité maritime en Union des Comores. Le document a été signé par le délégué à la Défense, Youssoufa Mohamed Ali et l’ambassadrice des États unis aux Comores avec résidence à Madagascar, Claire Pierangelo.
La lutte contre les trafics en haute mer
Le protocole d’accord est assorti d’un programme de 3,8 millions de dollars (près de deux milliards de francs comoriens) visant à aider les Comores à améliorer «leurs capacités de recherche et de sauvetage, à protéger ses frontières contre la criminalité et le trafic, et à lutter contre la pêche illégale dans les eaux comoriennes», selon les responsables des deux pays.
Les deux se concertent régulièrement dans nombreux aspects liés à la sécurité maritime et les plans à élaborer pour mettre aux prises les auteurs des trafics de toute sorte dans la région. La zone maritime comorienne devient de plus un terreau idéal pour les trafiquants qui profitent des moyens de surveillance limités pour opérer en toute impunité. Le partenariat entre les Comores et les États-unis est une réponse supplémentaire aux menaces persistantes et vise à doter les Comores de tous les moyens humains, logistiques et technologiques pour mieux faire face aux actes d’exploitation de migrants, de piraterie et de contrebande de produits stupéfiants.
Parlant «d’un partenariat historique», Youssoufa Mohamed Ali ajoute que le partenariat conforte la vision des deux pays à «renforcer la sécurité maritime et protéger les intérêts communs dans la région».Les États-unis ont offert dans la foulée «des drones de dernière génération» aux garde-côtes comoriens en appui à la surveillance maritime.
Les deux parties ont annoncé des programmes de formation au profit des unités navales comoriennes.»Ce partenariat représente une avancée significative dans la collaboration entre les États-Unis et les Comores, et démontre l’importance de la coopération régionale pour faire face aux défis de sécurité transfrontaliers», précise Youssoufa Mohamed Ali ajoutant que le protocole «ouvre voie à de nouvelles opportunités de collaboration et de développement conjoint, tout en renforçant les liens entre les deux nations».
Par A.S.K et N.A