En partenariat avec le Système des Nations-Unies (Snu), le commissariat général au plan organise un atelier national de validation de la revue annuelle 2022 et la programmation 2023. Prévue pour deux jours, cette rencontre est le résultat de plusieurs réunions techniques effectuées auprès des différents départements de l’Etat, des agences du Snu, du secteur privé et de la société civile.
Le Plan cadre de coopération signé en juillet 2022
Durant ces deux jours d’échanges et de réflexions, les participants vont dresser le bilan des activités et les réalisations effectuées l’année dernière et se projeter sur la programmation de celles de l’année en cours, à savoir 2023. Cet exercice de validation s’articule autour de quatre piliers : planète, prospérité, peuple et paix qui font partie intégrante du plan cadre de coopération pour le développement durable, signé entre l’Union des Comores et le Système des nations-Unies, le 26 juillet 2022.
Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, le commissaire général au plan, Fouad Goulam, indique que «cet atelier est une opportunité pour vérifier une dernière fois les réalisations effectuées et les priorités avant d’élaborer la programmation 2023». Selon lui, pour obtenir les résultats aujourd’hui soumis à la validation, le commissariat au plan avait mobilisé les secrétaires généraux des ministères, les directeurs des institutions sectoriels ceux des agences des Nation-Unies, le secteur privé et la société civile pour travailler étroitement autour de ces quatre piliers de développement. «De la revue 2022 dépend la programmation du plan du travail annuel 2023 et je suis convaincu que les techniciens vont redoubler de vigilance afin que tous les projets, les produits et les indicateurs soient bien identifiés et rappelés».
Dans son intervention, le commissaire général au plan a ajouté que la programmation 2023 est faite en fonction du Plan stratégique national (Psn) tout en tenant compte des recommandations du plan de relance. «Une bonne programmation permettra de disposer de fonds très rapidement pour la mise en œuvre du cadre de coopération». De son côté, le coordinateur résident du Snu a demandé aux participants de cette rencontre de s’approprier les résultats de l’année passée. «Les activités réalisées en 2022 ne sont pas des activités du Snu seulement. Ce sont des activités de nous tous. Nous devrons nous en approprier et ainsi nous interroger sur notre part de contribution», dit-il.
Pour François Batalingaya, ce travail réalisé vise un seul but : atteindre les Objectifs de développement durable (Odd). «Ces Odd ne vont laisser personne de côté». Dans cet esprit d’inclure tout le monde, le coordinateur résident a mentionné la question d’égalité de genre et l’autonomisation de la femme. Selon lui, «cette question est cruciale dans un pays comme les Comores».