Une délégation du ministère des Affaires étrangères, conduite par le secrétaire général, Mohamed Ahamada, est à Tunis pour réactiver la coopération technique entre les deux pays, notamment dans le domaine de l’enseignement supérieur et la recherche dans de nombreux secteurs stratégiques.

Les responsables des deux pays se sont convenus, au terme de leurs échanges, de privilégier beaucoup plus la formation professionnelle au profit des jeunes comoriens et le transfert des technologies dont le pays a besoin pour réussir son plan de développement économique. La Tunisie ayant été citée comme un pays modèle dans l’économie de services, il était question notamment d’une augmentation du quota des bourses au profit des jeunes comoriens souhaitant faires des études supérieures et bénéficier du savoir-faire tunisien.

La délégation comorienne a jugé prioritaire la création "des facilités" au profit des étudiants qui souhaitent bien s’inscrire dans les universités et écoles pour y poursuivre leurs études toutes filières confondues. "La délégation comorienne a eu des entretiens avec le ministère de l’Enseignement supérieur", indique la note du ministère des Affaires étrangères qui reconnait le potentiel de la Tunisie en matière de formation. "Ce pays dispose d’un enseignement de qualité", a-t-on indiqué.

L’Agence nationale de coopération internationale (Anci) a signé, en 2018, "un mémorandum d’entente" avec l’Agence tunisienne de coopération internationale (Atct). "Nous voulons bénéficier de l’expérience de nos frères tunisiens et voir comment capitaliser cette expérience au service de notre agence", avait expliqué la directrice de l’Anci, Fatoumia Bazi, qui multiplie les rencontres à travers le monde pour nouer des partenariats avec les autres agences internationales.

La délégation a rencontré des responsables de l’Agence de formation professionnelle, visité des centres de formation et renouvelé sa détermination à renforcer davantage le partenariat avec les autorités tunisiennes afin de tirer le maximum de savoirs nécessaires à la promotion des secteurs porteurs de croissance comme l’hôtellerie et l’agroalimentaire. La Tunisie reste l’un des pays du Maghreb à avoir soutenu les Comores après leur accession à la souveraineté internationale en 1975.

 A.S.K.