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Comores télécom I La Direction porte plainte après l’attaque de son agence de Zilimadju

Comores télécom I La Direction porte plainte après l’attaque de son agence de Zilimadju

Société | -   A.S. Kemba

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Un huissier de justice est en train de réaliser un inventaire des dégâts et estimer le préjudice financier subi par la société publique des télécommunications. Mercredi 17 janvier, des jeunes manifestants avaient fait une brutale intrusion au sein de l’agence, blessant des employés, saccageant les lieux et emportant un coffre-fort

 

La Direction générale de Comores Télécoms annonce le dépôt, ce lundi 22 janvier, d’une plainte après l’acte de vandalisme dont a été victime l’agence de Zilimadju, l’une des plus importantes de la capitale. Un groupe d’individus s’était introduit dans les locaux avec furie au plus fort des émeutes ayant émaillé la capitale dans la journée noire du mercredi 17 janvier.«Nous allons déposer une plainte demain lundi à 10h par le biais de notre avocat. Nous avons subi un choc. Les dégâts sont importants dans notre agence. Et nous ne pouvons pas laisser que de tels actes ne soient pas impunis», nous dit une source de l’entreprise publique. Le directeur général de Comores Télécom, Ali Hadji M’madi, s’est rendu dans les locaux et a constaté les dégâts avec ses équipes techniques. Les premiers constats font état d’une sérieuse scène de vandalisme organisée par des jeunes particulièrement violents.

«Certains agents ayant frôlé la mort»

Les employés en poste ce jour-là avaient été tétanisés par la violence de l’intrusion des jeunes armés de tout moyen de cassage. «Certains agents ayant frôlé la mort», confirme un agent à qui on a rapporté les scènes vécues par les employés de l’agence.Les dégâts ne se limitent pas seulement au saccage du mobilier, des baies-vitrées de la caisse et des autres bureaux ou encore au décoffrage et à la destruction des boites d’alimentation du réseau interne.


Les émeutiers ont surtout détruit des câbles qui servent de transmission avec les autres sites de l’entreprise et emporté le coffre-fort de l’agence.«Un huissier est en train de faire l’évaluation, on ne peut rien dire pour l’instant. Il faut attendre l’inventaire définitif de l’huissier», souligne notre source qui se refuse à indiquer le montant présumé des fonds placés ce jour-là dans le coffre-fort.La plainte qui sera déposée ce matin au parquet de la République, permettra, selon toujours notre source, d’élucider les faits, identifier les auteurs et situer le niveau des responsabilités.

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